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Passons rapidement sur l'histoire : le script tient sur un ticket de métro usagé et le long-métrage ne s'en cache pas puisqu'il condense le premier opus dans une intro de 5 minutes façon résumé des épisodes précédents. (...) Si ça ne fait pas franchement rêver, on ne passe pas un mauvais moment devant Les Tuche 2. Car la comédie d’Olivier Baroux n’est pas vraiment un film, plutôt un enchaînement de sketches qui rappellent plusieurs périodes de la chaîne Comédie. Bancal, inégal, parfois lourdingue, l'humour parvient à son but quand il s'assume le plus absurde possible et détaché des contraintes de réalisme - en clair, quand le film n'essaie même plus d'en être un. Concrètement le point de départ est inexistant, l'intrigue aussi, le dénouement est expédié de façon hallucinante et les personnages sont tous des gimmicks : le fils wannabe rappeur qui ne sait pas parler correctement, la fille nunuche et ses rêves de star, la mémé bourrée et les parents calqués sur le fameux "beauf de France". Il n'est donc pas étonnant de voir que les rôles de Jean-Paul Rouve et Sarah Stern ne sont plus que des versions cleans du Marcel des sketches Radio Bière Foot et de la Mélanie de la mini-série Bertrand.çacom. Ailleurs, ce serait un handicap. Ailleurs, c’est-à-dire dans une de ces innombrables comédies qui font l’erreur de croire pouvoir transformer des personnages de sketch en héros de cinéma (Coco, Chouchou, Disco, Camping…). Les Tuche 2 n’essaie pas de se faire passer pour ce qu’il n’est pas - un film - mais assume sa débilité et son goût de l’absurde et c'est ça qui le sauve. D’ailleurs, quand le scénario retombe dans les travers du premier film et tente de poser des enjeux, quels qu'ils soient, c'est la faute grave. Ainsi le dilemme moral de Donald, le plus jeune des Tuche, seul personnage à avoir un semblant d’arc narratif, tombe complètement à plat et se retrouve être l’élément le plus faible de l’ensemble. Non, ce qui marche dans Les Tuche, c’est Rouve en one-man show permanent avec une moumoute infâme sur la tête. Il serait vain de regretter le projet qui semblait motiver Olivier Baroux il y a presque 15 ans. Sans viser le chef d’œuvre, en assumant parfaitement son manque d’ambition cinématographique, Les Tuche 2 réussit à être bien plus aimable qu’une grande partie de la production comique française.
Toutes les critiques de Les Tuche 2 : le rêve américain
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Ce serait mentir que de ne pas avouer le plaisir coupable et évident que l'on ressent à retrouver les membres de cette famille loufoque et chère au cœur des spectateurs.
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Les Tuche 2 s’avère plus calibré que le premier morceau. Il est même, crachons le morceau, plutôt sympathique. Pour les louanges, nous n’irons pas au-delà !
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Le scénario qu'Olivier Baroux cosigne avec Philippe Mechelen (ex-auteur des Guignols) a des airs de morne plaine. Les personnages sont trop superficiels pour qu'on puisse s'y attacher, et les dialogues d'une platitude désespérante.
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Difficile de faire plus poisseux que cet humour lourdingue, vanté sur les culs-de-bus comme la "French Tuche".