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Comment s'affranchir de la domination masculine lorsqu'on est une femme au Kurdistan? Le doucmentariste français Erwann Briand tente de donner une répose dans Les femmes du mont Ararat en dressant le portrait de trois combattantes du PKK. Pendant un mois, il a suivi un commando de filles au milieu des montagnes. On s'attache à celles qui, au travers de leur combat indépendantiste, veulent aussi contribuer à faire évoluer le droit des femmes dans leur pays.
Toutes les critiques de Les Femmes Du Mont Ararat
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Arrachée au pouvoir des hommes, la parole est ici le moteur de leur élan révolutionnaire, le lieu d'une révolte authentique que résume cet énoncé sans appel, prononcé par une des filles à la fin du film : "Le monde est divisé en deux : les riches ont le droit économique, le droit à l'éducation, le droit de tuer, le droit de violer… Les autres ont seulement le droit d'avoir leurs maisons brûlées, de vivre dans des camps, d'être violés...".
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Au-delà du tableau de groupe, de bouleversantes trajectoires individuelles sont ainsi révélées. Pour certaines, la guérilla a été un moyen de s’émanciper, en échappant à l’excision ou au mariage forcé ; pour d’autres, c’est une épopée personnelle, entre courage et fanatisme. S’il n’évite pas toujours les clichés romantiques pour saluer ces combattantes exaltées, féminines en diable au cœur de la mitraille, le film dit enfin, sans détour, le cauchemar d’une guerre qui n’en finit plus.