Toutes les critiques de Les Derniers Jours

Les critiques de Première

  1. Première
    par Thomas Agnelli

    Dans leur précédent film, Infectés (2009), les frères Pastor traitaient d’une pandémie de manière intimiste, utilisant le virus comme métaphore pour traduire l’érosion des sentiments. Dans Les Derniers Jours, ils reproduisent la même formule en trompe l’oeil, le contexte apocalyptique servant d’écrin à une nouvelle histoire d’amour. Sur le papier, on est séduit par l’idée que cette production fauchée se présente comme une alternative idéale à tous les blockbusters de l’été. C’était sans compter sur le rythme indolent, les acteurs surexpressifs, le récit usant et abusant de facilités, jusqu’à son final tragique de « tartitude ». Et le vrai problème de ces Derniers Jours nous saute aux yeux : il nous arrive après toute une série de films (Melancholia, en tête) ayant exploité le leurre d’une menace apocalyptique avec grâce. Maintenant que le gros bluff de décembre 2012 est passé, qui a encore envie de croire à la fin des temps ?

Les critiques de la Presse

  1. Ecran Large
    par Sandy Gillet

    Les frères Pastor reviennent au pays et s’adjugent un deuxième long “post-apo” visuellement détonnant et aux références ultra couillues s’inscrivant dans la droite lignée des promesses entrevues avec la petite surprise Infectés.

  2. Toutlecine.com
    par Laura Terrazas

    Inventifs, les frères Pastor nous livrent un second long-métrage efficace et prometteur même si la conclusion reste prévisible.

  3. Le Canard Enchainé
    par La rédaction du canard enchaîné

    Signé Alex et David Pastor, ce Barcelone de cauchemar raconte la fin de notre monde. Eprouvant et crépusculaire.

  4. A voir à lire
    par Frédéric Mignard

    Les derniers jours est une curiosité intéressante que les aficionados de spectacles apocalyptiques sauront apprécier pour ce qu’elle est, une honnête tentative européenne de réchauffer des formules américaines éventées.

  5. Télérama
    par Guillemette Odicino

    Porté par deux acteurs convaincants (et surtout le charismatique José Coronado), ce road-movie dans les entrailles de la ville réserve de belles surprises, comme une guerre de gangs dans un supermarché, façon Mad Max, ou un moment très cocasse avec un ours dans une église ! La scène la plus intense ? Un type qui traverse la rue...

  6. L’Ecran Fantastique
    par Sébastien Socias

    Séquences haletantes et sombres (...) alternent avec d'autres moments plus lumineux (...). Le tout compose un métrage en demi-teinte jusqu'au dénouement (...).

  7. Les Fiches du cinéma
    par La redaction de Les Fiches du Cinema

    "Les Derniers jours" relève du divertissement, certes efficace, mais bien loin de renouveler le cinéma de genre.

  8. Paris Match
    par Alain Spira

    Sans budget hollywoodien, avec de bons interprètes et un talent narratif certain, les Pastor parviennent à nous impliquer dans cette randonnée au cœur de l’anarchie planétaire. Un « survival » efficace entaché par un dénouement cucul-la-praline New Age à ne pas mettre le nez dehors.

  9. L'Humanité
    par Vincent Ostria

    Une sorte de transposition physiologique de l’agoraphobie (...) Cela donne lieu à une superbe scène dramatique entre deux amants. Malgré cela, le scénario reste trop surligné.

  10. Le JDD
    par Stéphanie Belpêche

    un récit d’anticipation toujours intimiste. Le parti pris de s’attacher au ressenti des personnages renforce la tension et l’angoisse, malgré une économie de moyens et une narration elliptique composée de flash-back. On est moins convaincu par la philosophie du film (les gens sont devenus allergiques à la vie moderne), dont découle un dénouement naïf, écolo, voire réac.

  11. Critikat.com
    par Mathieu Amat

    On voudrait soutenir ce film ambitieux, au budget relativement modeste, et qui choisit le retour en Espagne. Le résultat est malheureusement décevant.

  12. Nouvel Obs
    par Guillaume Loison

    Si "les Derniers Jours" déroule honnêtement (et parfois efficacement) le catalogue bien connu du survival post-apocalyptique, ce postulat d’agoraphobie foudroyante est une pilule trop difficile à digérer pour les cinéastes, qui se trouvent contraints de recourir parfois aux solutions les plus grotesques pour continuer leur chemin. Le finale, particulièrement raté, renforce ce sentiment d’un film plein de bonne volonté, mais vraiment trop bancal.

  13. Le Parisien
    par Charlotte Moreau

    «Les Derniers Jours» : ce thriller ramollo décourage toute tentative de prendre au sérieux ses rebondissements, balançant entre kitsch et insignifiance.