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Romancier, Paul ne rédige plus que des oraisons funèbres depuis la mort de sa femme. Une jolie veuve lui commande un texte sur son mari. La vie pourrait reprendre ses droits mais le disparu revient, amnésique et encombrant... Empêtré dans le mélange des genres et la difficulté de faire exister un fantôme, le film s’égare un peu du côté du surnaturel et ne parvient pas toujours à tenir les promesses d’une comédie sur le deuil. Mais l’écriture délicate et l’élégance du trio Guillon-Gayet-Zaccaï font naître quelques bons moments de cocasserie.
Toutes les critiques de Les Ames de Papier
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un film qui convoque les fantômes du passé pour qu'un homme sorte de sa "chambre verte" et plonge enfin dans la vie.
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L’idée du scénario est formidable et le trio Stéphane Guillon, Julie Gayet et Jonathan Zaccaï fonctionne à merveille. Un ton différent et une jolie petite musique mi-gaie, mi-triste se dégagent de cette fable. Dommage que l’écriture et la mise en scène manquent de folie.
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Cette comédie dramatique (...) mélange juste ce qu'il faut de pathos et d'humour , joue autant sur une jolie histoire d'amour que sur la difficulté d'accepter un deuil, ajoute une touche de fantastique qui transforme le film en un tendre conte de noël.
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À mi-chemin entre fantastique et belle histoire de Noël, le film trace joliment sa route sur fond de délicatesse et de sensibilité. Un beau sujet improbable auquel on a envie de croire, servi par une distribution chaleureuse.
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En créant un joli climat d'émerveillement, de magie, Vincent Lannoo réussit à faire de la douceur de sa mise en scène un atout.
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Mêlant la comédie au drame, et le fantastique au tableau de société, Les Ames de papier garde de justesse l'équilibre et, s'il reste toujours un peu bancal, parvient à toucher par une sincérité constante et de jolis personnages.
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Le pitch est plutôt bien vu mais cela part très vite dans les travers usuels du cinéma bien de chez nous à savoir une réalisation aux abonnés absents et un traitement de l’histoire qui sombre dans le fourre-tout naviguant à vue.
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Stéphane Guillon, naguère incisif, se fait limer les crocs par les dialogues attendus, tandis que Pierre Richard est caricatural.
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C’est que, bien que rempli jusqu’à ras-bord, Les Âmes de papier se sait relativement creux et espère qu’en invitant la mémoire d’un enfant déporté dans sa farandole d’idées inachevées il pourra, sur un malentendu, boxer dans la catégorie supérieure et passer du téléfilm inconséquent au film d’auteur profond. La goûte d’eau qui fait déborder un vase bien vide.
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On voudrait bien adhérer au postulat, mais il est traité trop platement pour que la magie opère. On tente certes d’insuffler un peu d’humour dans le pensum par l’entremise du brave Pierre Richard, mais ça ne fait qu’accentuer le malaise.
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Conte de Noël aussi sincère qu'inoffensif, mélange de genres assez peu gracieux, “Les Âmes de papier” exige une dose de bonne volonté pour passer sur ses faiblesses de scénario.
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Le film qu'on aurait aimé adorer pour Julie Gayet mais qui ne décolle jamais à cause de Stephane Guillon.