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Intellectuelle quadragénaire, Lena perd soudain la mémoire et doit reconstruire son existence, aux côtés d’un mari devenu étranger à ses yeux. Centrée sur le vide affectif laissé par un tel traumatisme, cette variation autour de la confusion identitaire surprend avant tout par le regard, plein de détresse impériale de son interprète, Maria Schrader.
Toutes les critiques de Lena
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Bien interprétée, cette tentative de reconstruction s'affranchit trop peu du dilemme attendu entre retrouver son identité ou devenir une autre pour changer de vie.
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D'abord intrigant et poétique, le personnage finit par agacer, tant il s'enferme dans la redondance, regards écarquillés à la Giulietta Masina dans La Strada, mimiques fêlées et autres crises de nerfs.
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Une légère teinte fantastique tapie sous la neutralité de surface, pas complètement assumée, mais qui sauve "Lena" de l’anecdotique.
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(...) bancal, dispersé mais attachant par ses touches d’acuité (...)
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Maria Schrader, grande actrice de théâtre allemande, se révèle démonstrative, presque clownesque dans ce drame loufoque sur son identité perdue. Plus remarquable par son sujet que par sa mise en scène, "Lena" est un ovni qu’on n’oublie pas.