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Après l’horrifique Deux Sœurs et le « polardeux » A Bittersweet Life, Le Bon, la Brute, le Cinglé, western parodique, entérine l’éclectisme de Kim Jee-Woon. Comme le titre l’indique, c’est un hommage déglingué au chef-d’œuvre de Sergio Leone, que ce réalisateur doué revisite dans les grandes largeurs. Située dans les années 1930 en Mandchourie sous domination japonaise, l’intrigue confronte un tueur maniaque, un voleur téméraire et un chasseur de primes insondable. Multipliant les anachronismes et les morceaux de bravoure insensés (telle une course-poursuite dans le désert qui va faire date), Le Bon, la Brute, le Cinglé ressemble davantage à un cartoon live qu’à un film. Son côté mécanique et répétitif finit par l’emporter sur le plaisir régressif coupable que l’on peut éprouver à sa vision.
Toutes les critiques de Le bon, la brute, le cinglé
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Ils sont forts ces Coréens! Après le choc de Chaser (...), cet hommage au classique de Sergio Leone démontre l'extraordinaire dextérité des cinéastes de Séoul quand il s'agit de donner un souffle nouveau à un genre galvaudé. Derrière sa caméra, Kim Jee-Woon déclare son amour pour le western avec enthousiasme et générosité, en multipliant les références.