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Il y a un ton très Nouvelle Vague dans la chronique de cette journée harassante de chaleur et électrisée par la mémoire juive, son encombrant refoulé, la hantise du terrorisme. La confrontation de ces deux cultures passe par l'amour des mots, dont Yoav est hanté, égrenant des adjectifs ou vénérant Maurice Blanchot. (...) Dans une atmosphère très sensuelle, ne cesse de planer le fantôme de l'absent, Emile, dépressif, qui reste pour Yoav l'inoubliable symbole de l'amitié.