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C’est peu et c’est beaucoup. Mais il semble que le réalisateur très salué de Bombón el perro ait eu peur du « peu ». Il fait sortir Antonio dans les herbes hautes pour une dernière escapade et lui adjoint une escorte de jeunes randonneurs affolés.
Il frise la caricature en surchargeant le personnage du fils et, surtout, celui de sa compagne... Là où le visage raviné d’Antonio Larreta et le ballet des taches de lumière sur les draps en racontent cent fois plus.
Toutes les critiques de La fenêtre
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Il ne faut pas craindre à la perspective de ce film contemplatif où très peu de paroles sont échangées, de s'ennuyer une seule seconde. Car la richesse des détails de cette seule journée, tels un chapitre de Proust ou une nouvelle de Borges, abolit le temps et enchante l'âme.
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Une page de scénario équivaut environ à une minute de film. Le dernier film du réalisateur argentin Carlos Sorin (Historias minimas, Bombon El Perro) dure un peu plus d'une heure. Ce qu'il raconte tiendrait donc en une longue nouvelle. Et La Fenêtre laisse la même sensation qu'une nouvelle réussie - concision dans l'expression, exactitude des sentiments.
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La Fenêtre pourrait être une variation sur l'un des films les plus célèbres de Vittorio De Sica : Umberto D... (...) Le film ressemble à une nouvelle qui s'étirerait avec grâce, entre douceur et mélancolie.