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Certaines relations ne tiennent qu’à un coup de fil. Lorsque le mari d’Ela se met à téléphoner en secret, celle-ci devine tout. Mais en dépit de ce séisme, qui guette aussi Istanbul, Ela tient le choc. Une mise en scène rigoriste qui évoque celle de Nuri Bilge Ceylan.
Toutes les critiques de La Révélation d'Ela
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Quelques longueurs, mais une tension sourde et insidieuse, renforcée par les décors (maison hyper moderne, restaurant, musée), qui semblent constamment séparer les êtres.
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La singularité de ce mélo aux allures de roman-photo chic réside dans son incertitude, dans sa rétention de l’information, qui constitue en soi une forme de suspense.
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La cinéaste Asli Özge assume la banalité de la situation, met en scène l’impossibilité de communiquer entre deux êtres qui se côtoient et l’ennui qui étouffe le couple. Cette intelligence a son revers, car l’ennui, comme le bâillement, est communicatif.
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Le fait que la démarche semble se chercher un prétexte dans l’écriture des personnages n’arrange rien, faisant passer encore plus Özge pour une élève trop consciencieuse et grisée par la recherche de ses images.
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Sa "révélation" dilue son mal-être au gré du film qui nous parle, certes, de la haute société turque, mais reste banal d'un point de vue universel.