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Seize ans après l’interdiction de l’amiante, le documentariste Emmanuel Roy parcourt le Sud de la France, explorant les bâtiments à assainir avant leur démolition. Donnant la parole aux acteurs du désamiantage et aux victimes, le réalisateur filme sobrement ces lieux désertés et adopte un ton plus intime lorsque sont lus en off des extraits du journal de son père, décédé des suites d’un cancer. Tantôt long métrage citoyen appelant à la vigilance, tantôt hommage d’un fils à son père, La Part du feu tire toute sa singularité de ce dosage délicat
Toutes les critiques de La Part du Feu
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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« La part du feu » se refuse à n’être qu’un film militant, qui hurlerait au cauchemar pour obliger à ouvrir les yeux. C’est avant tout un cri d’amour pudique, lancé à travers les lignes floues d’une vieille photo, la voix juste d’un récitant, le tremblement ultime d’une caméra tenue à bout de bras.
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Les ravages sur la santé provoqués par l'amiante sont au cœur de ce beau documentaire émouvant, qui navigue entre le passé et le présent de quatre personnages engagés.
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Un documentaire forcément émouvant, mais pas assez didactique.
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En associant leurs histoires à des séquences filmées dans les paysages de l'étang de Berre à d'autres, flirtant avec le fantastique, qui montrent les travaux de désamiantage, ce documentaire les inscrit dans un présent politique, tout en leur offrant un écrin poétique.
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Sur les dangers de l'amiante, Emmanuel Roy signe un documentaire d'une grande beauté plastique et d'une extrême pudeur, à la fois film militant et thérapie personnelle (son père a été emporté par un cancer de la plèvre). Les immeubles en processus de désamiantage, il les filme comme des corps malades.
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Ce documentaire , privilégie une vision personnelle chargée d'émotion, au détriment parfois d'un éclairage pédagogique sur ce drame national (...)
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En voulant à tout prix éviter le didactisme, "La part du feu" ne parvient pas à vraiment sensibiliser le spectateur sur les dangers de l’amiante et se borne à évoquer le sort peu enviable des victimes. Un peu court.