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Le fantôme de Patron incognito, l’émission de téléréalité de M6, plane lourdement sur la mise en place de l’intrigue. Va-t-on assister à un vaudeville socio-démago aux allures de prime time ripoliné pour tout public ? Surprise ! Un habile coup de force scénaristique balaie vite le doute. Commence alors une histoire d’amour tranquillement transgressive, manifeste sentimental à la teneur palpitante, auquel se superpose un regard tout ce qu’il y a de sympathique et de chaleureux sur le monde ouvrier en période de crise économique et de délocalisations crève-cœur. Sans égaler le formidable Discount, sorti en tout début d’année, voici un nouvel exemple de premier film français capable d’observer son époque et de faire du cinéma tout en adaptant à son profit les codes d’un divertissement qu’on aurait tort de croire joué d’avance.
Toutes les critiques de La Fille du patron
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Sous des apparences simples, la très fine analyse des rapports individuels et collectifs, la justesse de l’écriture et de l’interprétation construisent un éloge nuancé et singulièrement galvanisant, en temps de crise, de l’esprit d’équipe et du sport.
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Acteurs justes, mise en scène tenue et match final plus vrai que vrai : on salue l'art et l'essai.
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Derrière les sourires du film de potes, La Fille du patron fait passer un souffle d’air frais et de liberté bienvenu.
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La Fille du Patron allie l’intelligence de cœur et celle de la plume, débordant d’enthousiasme dans son traitement des classes sociales qui ne lorgne pas vers le cliché grossi.
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Pour son premier long métrage en tant que réalisateur, Olivier Loustau (...) évite de tomber dans la caricature et dresse le portrait nuancé d'une petite PME, à Roanne, cadre finalement assez rare dans le cinéma français contemporain.
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Une belle énergie court dans tout le film, dès la première image – une rude mêlée de rugby où les corps, solides et solidaires, ne semblent faire qu’un. Sur le terrain comme à l’usine, les plaisanteries fusent, drôles et justes, parfois cruelles.
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Mêlant acteurs professionnels et amateurs, Olivier Loustau ajoute encore de l'authenticité à un récit qui s'achève dans un combat pour la dignité.
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C'est une très bonne surprise. Olivier Loustau (comédien vu dans tous les Abdellatif Kechiche) filme avec une tendresse bourrue cette usine dont on sent la fragilité et les efforts de son patron pour la redresser.
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Une romance bénigne dans laquelle un chef d’atelier tout en pilosité viriloïde plaque bobonne pour une jeunette émancipée.
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La Fille du patron, œuvre intelligente en déséquilibre, oscillant entre chronique facile et intelligence du personnage et de ses rapports, porte tout de même en elle les germes d’un cinéaste à surveiller.
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Il y a tous les ingrédients d’une bonne comédie sentimentale, dont on n’attend pas de surprises.
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A vouloir traiter trop de choses, le film manque de profondeur. Reste une équipe d’acteurs enthousiastes et généreux.