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"La Crème de la crème" pourrait être l'avant-propos acnéique du "Loup de Wall Street" de Martin Scorsese. C'est surtout la première comédiie générationnelle française drôle mais intelligente, et qui utilise les groupes Justice ou Kavinsky dans leurs propres rôles pour mieux raconter l'époque.
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Avec une tendresse inattendue et une grande maturité, Kim Chapiron dépeint une jeunesse sordide et fragile.
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le film ne manque pas de maladresses : une opposition sociale probablement trop marquée, certains personnages féminins pas assez travaillés… Mais malgré cela, La Crème de la Crème reste un des très bons films français de ce début d’année.
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On pense voir un film trash sur un univers mal connu. C'est une satire qui en dit très long sur le désarroi contemporain, celui d'une jeunesse et d'une élite condamnée par son vide.
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Le risky business français. La crème de la crème du renouveau du cinéma hexagonal, c’est Kim Chapiron.
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Tout sent le soufre ici, bien qu’on suggère plus qu’on ne montre la face perverse (et à la fois si démunie) de la jeune génération, livrée à elle-mêmes par des parents singulièrement absents, sinon pour “envoyer l’oseille”. Nombre de bons points, donc. Auquel on ajoutera celui-ci: le casting qui joue le renouvellement générationnel de manière presque effrontée. Tous sont très bons, futurs majors de leur promotion. On les revoit bientôt. On parie?
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L’approche documentaire de Kim Chapiron donne à cette comédie dramatique une crédibilité et une justesse au niveau des situations, des dialogues et de l’interprétation. Son regard, féroce, est cependant chargé d’empathie pour ses héros, avides de transgressions et d’excès, de sexe et de fêtes, qui testent leurs limites.
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L'enfant terrible du cinéma français continue de gratter là où ça fait mal avec « La crème de la crème », brillante comédie romantique sur fond de réseau de prostitution en école de commerce.
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«La Crème de la crème» est un conte générationnel d’une justesse décapante qui tend un miroir cynique, plein d’humour et de vérité, à cette jeunesse heureuse et désenchantée. Il est porté par trois jeunes acteurs talentueux. Au-delà de la prostitution estudiantine, le film capte les dérives, la drogue, l’alcool et les différences de classes sociales sans basculer dans le cliché. Chapeau Chapiron !
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Kim Chapiron ("Sheitan") élabore un teen-movie revu et corrigé par l'évangile libéral, belle idée portée par l'énergie d'une mise en scène offensive - beuveries estudiantines assez dantesque sur fond de "Lacs du Connemara" et un dialogue qui refuse de se cantonner à la culture de la vanne.
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Après l’épatant Dog Pound, Kim Chapiron gratte encore là où ça fait mal, en traitant le sujet tabou de la prostitution dans les grandes écoles. Chaud !
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Sur les campus où il a été présenté, le film fait un tabac. Il y a même des fêtes « Crème de la crème ».
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La Crème de la crème est un film puissant et corrosif, servi par de jeunes acteurs talentueux.
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Une comédie trash qui met à mal les idéologies des grandes écoles !
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Un peu comme si American Pie fusionnait avec The Social Network pour nous faire plonger d’une manière ludique dans le monde des grandes écoles. Le tout sous l’œil malicieux de Kim Chapiron (Sheitan, Dog Pound), qui traite ici avec humour et justesse les ambitions et le cynisme de certains
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Quand il s’agit de faire la fête, les étudiants de La Crème de la crème, le film de Kim Chapiron, y vont franchement. Alcool, drogue et musique électro – sans oublier un zeste de prostitution – constituent
le cocktail très corsé que dégustent sans modération les élèves d’une grande école de commerce. -
Kim Chapiron signe un campus movie made in France absolument brillant, beaucoup moins trash que littéraire.
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Kim Chapiron livre un film aux dialogues sitcomesques et à l'intrigue floue.
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"La Crème de la crème" est de ces films qui montrent beaucoup plus que ce qu'ils ne disent, suivant une piste après l'autre sur quelques longueurs seulement, multipliant les codes de lecture, les enjeux, les quêtes, sans en mener une seule à son terme.
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À défaut de nous faire découvrir les coulisses de la formation des « élites », à l’exception du folklore trash des soirées, Kim Chapiron nous offre un tiercé gagnant de jeunes comédiens dont on reparlera,
à commencer par l’excellente Alice Isaaz. -
Sous des atours aguicheurs, la comédie immorale se mue, in fine, en une vigoureuse critique du déterminisme social.
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Sur le papier le projet semblait fort alléchant, mais à l’écran c’est une autre histoire. Pourtant, ce teen-movie à la française démarrait plutôt bien, avec une immersion dans le monde de l’école de commerce assez réussie. Le réalisateur nous tenait en haleine grâce à une belle brochette d’acteurs, malheureusement le film s’épuise rapidement à partir du moment où Kim Chapiron tente de poser diverses questions sur des sujets multiples (...) En effet, les sujets resteront seulement à l’état d’ébauche car trop vite mis de côté pour suivre l’unique fil rouge : le rise & fall de la bande des trois.
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Le film de Kim Chapiron, fautif d'un médiocre "Sheitan", film fantastique, et de "Dog Pround", un thriller, se révèle une étude de mœurs assez fine et réjouissante sur une jeunesse privilégiée, les différences de classes, et la vie prise comme un supermarché : malin et bien vu.
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Très vite malheureusement, l’insolence de façade s’émousse, réfrénée par une application de bon élève — sûr d’avoir réussi son exposé, sûr d’être intelligent, mais qui au fond ne fait qu’imiter le prof. Il n’y a qu’à voir comment le récit, à force de considérer ses petites lois scénaristiques comme acquises, néglige d’apporter le moindre crédit à sa parabole financière, préférant multiplier les séquences BFM Business revues à la sauce djeunz, accumulation d’explications de texte qui ne soulignent rien d‘autre que l’impuissance da la mise en scène, justement, à investir son sujet.
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une œuvre filmique sage et plate, bien en deçà de ses promesses sulfureuses.
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Derrière ce pitch ambitieux, le scénario ne tient malheureusement pas toutes ses promesses. Le recours aux scènes chantées masque un manque de rebondissements. Le film confirme cependant le talent de Jean-Baptiste Lafarge (découvert dans Les yeux de sa mère, de Thierry Klifa) et révèle la jeune Alice Isaaz.
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Film sans discours, totalement creux, aux personnages vains, La Crème de la crème ne prend pas.