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Avec L’Art d’aimer, il (Emmanuel Mouret) semble franchir un palier. Pratiquement absent de l’écran, il se concentre sur la mise en scène et sur la direction d’acteurs, plus convaincantes que d’habitude. L’inconvénient du film à sketches demeure cependant toujours le même, deux segments écrasant les autres (l’un figure un vieux couple qui se réinvente, l’autre décrit un adultère au pitch joliment « allenien » : une femme fait semblant de tromper son mari). Avec de petits riens, Mouret – c’est son talent – parvient à susciter quelques émotions presque miraculeuses.
Toutes les critiques de L'art d'aimer
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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A quoi reconnaît-on qu’on est amoureux? A une petite musique audible à nos seules oreilles? A l’envie soudaine de persuader l’autre qu’on aimerait bien le tromper? A la fusion des corps dans l’obscurité totale?
Entre vaudeville et étude de mœurs, bons mots et tessons de vérité, Woody Allen et Marivaux, Emmanuel Mouret répond à ces questions (et à bien d’autres) sous la forme d’un délicieux patchwork d’intrigues et de personnages auquel un casting tout en étincelles apporte liant, malice et modernité. -
Mouret défait les idées que l'on se fait de la sexualité et du sentiment amoureux pour en redécouvrir sans cesse la nature et l'intensité, avec une sorte de sursaut comique.
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Comme un Woody Allen ou un Truffaut période Antoine Doisnel, l'alliance de fantaisie et de légèreté n'apporte que plus de profondeur à cette comédie divinement dialoguée.
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(...) Un virevoltant ballet amoureux composé de saynètes centrées autour du désir et l'infidélité.
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Mouret est moins à l'aise avec le pur mélo (...) mais quant il tresse cocasserie sentimentale, stratégies amoureuses retorses et dialogues ciselés, il atteint un charme indéniable.
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Le film croise folies du corps et sagesse de l'esprit comme folies de l'esprit et sagesse du corps, réussissant à être presque aussi puritain que libertin, ou l'inverse.
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Pascale Arbillot parle vite, en gambadant dans la phrase. C’est pour cette raison qu’Emmanuel Mouret lui a offert un rôle dans L’art D’aimer, un film à séquences sur l’amour, dans lequel elle interprète une amante large d’esprit.
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(...) Cette comédie lente est courte est réaliste !
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De ce patchwork de tranches de vie baignant dans un microcosme bobo parisien, l’unique étincelle de joie jaillit lors des quelques scènes d’anthologie mais succinctes entre Frédérique Bel et François Cluzet. Un bien maigre lot de consolation.