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Benoît Magimel et Gilbert Melki sont exceptionnels de densité, et la force du film est de maintenir le spectateur dans un état de terreur, comme si on allait se brûler avec eux, qui jouent avec les flamme. Un film noir à la française, terriblement efficace et grand public.
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Découvert en 2009 avec Le Tueur, premier film très personnel, nourri autant de cinéma américain indépendant que de Nouvelle Vague française, Cédric Anger opère avec L'Avocat un virage assez net.
Le genre ne change pas, on reste dans le polar, mais ce second long-métrage s'inscrit dans une veine plus commerciale, portée par des têtes d'affiche et un récit forcé d'avancer vite. Une telle démarche n'est pas si fréquente dans le cinéma français, où l'on vous classe volontiers dans des cases. Elle mérite d'autant plus d'être saluée que le résultat est plutôt enthousiasmant.
(...) On regrettera la faible performance de Benoît Magimel, piètre plaideur malgré ce que le film tente de nous faire croire. Mais les scènes de plaidoiries sont cantonnées aux premières minutes du film, et celui-ci va en se bonifiant, tiré vers le haut notamment par une pétillante constellation d'acteurs (Melki, Carvaca, Aïssa Maïga, Samir Guesmi, Barbet Schroeder) dont les profils un peu atypiques, chacun à sa manière, contribuent à la modernité du propos. -
Un polar assez plat, porté néanmoins par un Gilbert Melki savoureux en parrain méridional.
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Cédric Anger, auteur d’un thriller psychologique, stylisé et prometteur, « le Tueur », affiche clairement ses ambitions : la structure de son film se cale sur celle de « l’Impasse », de Brian De Palma. Mais voudrait bien aussi lorgner sur les délires de Joe Pesci chez Scorsese. Ces excellentes intentions trébuchent sur une série de clichés, une trame ultraprévisible et une mise en scène fonctionnelle, donc atone.
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Une oeuvre prenante qui se suit avec plaisir, mais à la fois dénuée de surprise et bourrée des poncifs du genre.
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... éloquent, assez réaliste, au risque parfois de manquer de mystère. Le réalisateur associe film de genre et description d'un métier (avocat), baigne dans la lumière chaude du Sud (du côté de Montpellier) mais sur fond de décharges et de corruption.
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Cette grandeur et décadence d'un jeune loup du barreau est solidement filmée par le réalisateur du "Tueur" (2008). Et puisqu'il est question de déchets, Gilbert Melki et Samir Guesmi font deux ordures absolument convaincantes.
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Glissement vers la compromission et la faute : un sujet intéressant, mais traité de façon scolaire, sans point de vue original/
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L'Avocat s'en remet à une succession de clichés, ne trouvant grâce que dans la sympathique ringardise de sa forme télévisuelle.
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Un manque vertigineux dans la psychologie des personnages et une intrigue alignant les clichés font rapidement se désintéresser du pseudo-suspense autour de cet homme de loi (Benoît Magimel). Le souci n'est pas tant qu'on a déjà vu cette histoire racontée mille fois. Mais qu'elle à déjà été racontée mille fois mieux. Un accident de parcours
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Après le Tueur, Cédric Anger revient avec ce polar social hélas inégal. Si Benoît Magimel porte de bout en bout cette sombre histoire de manipulation entre Gilbert Melki, en parrain improbable, et Eric Caravaca, en flic retors, le scénario, lui, aurait gagné à être plus abouti.
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Profondément décevant quand il n'est pas mauvais, L'Avocat, son dernier film, sidère par la platitude de sa réalisation, la fascination mal digérée pour Schroeder (qui tient d'ailleurs son rôle secondaire chez Anger) et, au fond, l'absence de tout suspens.
L'Avocat