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Portrait d'une Amérique vue par trois jeunes réalisateurs français nourris au lait de la bannière étoilée, de son cinéma et de ses possibles, Kings of the world parcourt l'Ouest mythique de ce pays, de Los Angeles à Las Vegas, et donne à voir, dans des décors surcodés de motels, de ranchs, ou de terrains de mobil-homes, des hommes et des femmes de tous horizons politiques et sociaux. Le constat n'est pas univoque, il est aussi large et contradictoire que le pays lui-même.
Toutes les critiques de Kings Of The World (Documentaire)
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Quoi de mieux que de sittuer la scène d'ouverture dans une laverie automatique? Sympbole d'une Amérique qui lave plus blanc... Forte de son statut de grand nettoyeur, elle nous apparaît, à travers ce documentaire, fascinante de contradictions. Quiconque s'est rendu aux Etats-Unsi trouvera cette radiographique criante de vérité.
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Malgré quelques baisses de rythme, Kings of the world réussit à dresser, au fil des rencontres spontanées, l’autoportrait (les seuls commentaires sont ceux des témoins successifs) d’une Amérique esclave de ses propres mythes. De Hollywood Boulevard au désert d’Arizona, du cow-boy à l’ancienne, qui ne jure que par la terre et la sueur, à l’employée de casino obligée de multiplier les jobs pour survivre, l’enquête joue des contrastes et provoque des rapprochements édifiants. Elle dévoile un pays paradoxal qui, oscillant entre le doute et l’autosatisfaction, commence à trembler sur ses bases.
