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La première réalisation de Riton Liebman, l’inoubliable ado de Préparez vos mouchoirs, est une autobiographie à peine voilée : comme lui, son héros porte un diminutif (Milou pour Maurice) ; il est accro (au foot, alors que Riton, c’était à l’héroïne) et il s’est sorti de son addiction au forceps. Excès de pudeur ? Avec sa romance convenue, ses seconds rôles schématiques et ses raccourcis scénaristiques, Je suis supporter du Standard (de Liège, avis aux amateurs) préfère jouer la montre plutôt que de développer du beau jeu.
Toutes les critiques de Je suis Supporter du Standard
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Cette sympathique comédie belge, écrite, réalisée et interprétée par Riton Liebman, repose en grande partie sur sa verve et son abattage.
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Je suis supporter du standard a su trouver le tempo juste pour raconter la passion du foot. Un sans faute à la second près : le film dure 90 minutes.
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Très modeste, ce film joue sur l'humour et le second degré. Même si on déteste le foot, difficile de ne pas être amusé par sa petite musique.
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Visuellement pauvre, son film demeure attachant par sa sincérité et son irrésistible humour belge.
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Une petite comédie maladroite, bancale, honnête et sans prétention.
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On ne sait au final pas vraiment à qui s'adresse ce métrage, qui joue sur « l'humour beauf » pour toucher les aficionados du ballon rond mais qui sombre dans une critique facile de leur sport. Malgré la dimension comique du film, Riton Liebman se montre toutefois, par intermittence, convaincant et parvient à transmettre son vécu. En revanche, le reste du casting, très en retrait, ne marquera pas les esprits.
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Si les situations de comédie romantique sont parfois plaquées, l'humour belge qui imprègne le film le rend très sympathique.
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Les meilleurs moments de ce premier film sont ceux où, entre parodie et comique psychanalytique, il dessine (et interprète) un antihéros désarmant de détresse auquel donne la réplique la toujours formidable Léa Drucker. Mais sans parvenir sur la longueur à redresser la barre d’un scénario qui va parfois vite en besogne et manque de souplesse dans son jeu de jambes.
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S'il reste une excellente idée de traiter la passion de Milou comme une addiction, des maladresses dans le scénario coupent une bonne partie des effets.