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Le JC du titre, c’est Jean-Christophe Kern, réalisateur « successful » et très précoce, lauréat d’un César à 15 ans et d’une Palme d’Or à 16. Imaginé par le comédien Jonathan Zaccaï (qui signe ici son premier long), le personnage, « croisement entre Godard et Justin Bieber » est le héros de ce « mockumentaire » dont l’ambition se situe quelque part entre The Office et C’est arrivé près de chez vous : équipe de télé envahissante, regards caméra embarrassés, guests rigolos (Kad, Gilles Lellouche), etc. Problème : faute de véritable point de vue (JC est-il un véritable génie ? Un imposteur ? Un idiot ? Les trois à la fois ?), le film ne fait que compiler des vannes certes pas mauvaises, mais qui auraient mieux fonctionné dans une vignette comique pour Canal. Reste le sentiment que l’équipe s’est bien marré pendant le tournage, et la confirmation du gros capital sympathie de Vincent Lacoste, ex-« Beau Gosse » chez Riad Sattouf, ici à nouveau très cool en dandy morveux.
Toutes les critiques de JC comme Jésus-Christ
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Petit ovni au royaume de la comédie, JC comme Jésus-Christ déroute souvent, mais séduit aussi par son audace et sa liberté de ton.
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L'acteur Jonathan Zaccaï passe derrière la caméra pour raconter façon docu la drôle de vie d'un surdoué très énervant. Un rôle en or pour Vincent Lacoste, (...)
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par Barbara Théate
nathan Zaccaï. 1h15.
J.C. comme Jésus-Christ Paru dans leJDD
Vincent Lacoste est la principale attraction du film. (DR)
Une équipe de journalistes suit le quotidien de Jean-Christophe Kern, dit "JC", un petit génie du cinéma... Vincent Lacoste campe un ado mal dégrossi qui s’offre des aventures avec Elsa Zylberstein et Aure Atika, mais a besoin de ses Miel Pops au goûter. Dommage que cette réflexion sur le monde du cinéma se résume à une succession de sketches: drôles, mais pas toujours.
Le style des faux documentaires a bien changé depuis que les petites caméras ont été remplacées par des appareils photo HD. JC comme Jésus Christ présente bien, avec son image lisse qui respecte les physiques de cinéma qui ont accepté l'épreuve du ridicule. A ce jeu, c'est peut-être Gilles Lellouche qui l'emporte, en mimant l'acteur qui désire si désespérément un rôle (en l'occurence celui de Marc Dutroux) qu'il profère des horreurs qu'on ne répétera pas ici. Ce n'est donc pas l'image qui révèle que JC comme Jésus Christ a été tourné très vite, avec très peu d'argent. Plutôt sa brièveté et son inconsistance. Les observations pertinentes côtoient les situations les moins réalistes, les caricatures grossières cohabitent avec des ébauches de vrais personnages. Le plaisir réel que l'on trouve parfois se double de frustration. On devine presque le film acerbe que Jonathan Zaccaï aurait pu réaliser s'il avait eu le temps (et sans doute s'il avait été un peu plus méchant).
La première réalisation de Jonathan Zaccaï s’amuse des ados stars dans le cadre d’un docu fiction qui respire la Nouvelle Vague. Drôle, frais et attendrissant, mais aussi trop court pour être à la hauteur des espérances.
On ne peut que supposer que les réalisateurs qu'a fréquentés le comédien Jonathan Zaccaï (Quartier lointain) ont dû lui en faire voir de toutes les couleurs pour qu'il se moque ainsi d'eux dans JC comme Jésus Christ. Son portrait savoureux d'un cinéaste de 17 ans, baptisé Jean-Christophe Kern et campé par Vincent Lacoste, a un petit côté règlement de comptes réjouissant. Ce film imparfait mais attachant amuse franchement par son sens de la caricature brocardant les génies autoproclamés et leur entourage. Le rire est souvent au rendez-vous de ce jeu de massacre.
Le premier film de Jonathan Zaccaï est un « documenteur » sur un jeune prodige du cinéma, ledit JC, ado adulé de tous. Vincent Lacoste (Les Beaux Gosses) porte un personnage comique inédit, à mi-chemin entre Godard d'opérette et dadais immature. Hélas, trop de gags maladroits désamorcent peu à peu toute fantaisie.
La démarche – tourner à l’arrache, sans budget, une satire du cinéma à la « Spinal Tap » – est amusante ; le résultat, qui ne dépasse jamais le stade de la mauvaise private joke entre potes, embarrassant.
L'acteur Jonathan Zaccaï aurait mieux fait de ne pas passer derrière la caméra.