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Petit rappel : dans l’émission télé J’irai dormir chez vous, Antoine de Maximy s’invite chez les habitants des pays qu’il visite, armé d’une caméra vissée sur son épaule (son troisième œil) et muni d’une autre qu’il manipule lui-même. Pour son premier film, il utilise le même dispositif technique et part à la rencontre des Américains, ces drôles d’Occidentaux. Sur place, il croise un détenu en liberté provisoire, une famille d’Amish méfiants, un psychopathe en puissance, un vendeur de voitures allumé... Bien que répétitif et a priori peu cinématographique, le procédé met en lumière une évidence : les histoires humaines sont d’inépuisables réservoirs d’émotions en tout genre. Tour à tour amusant, édifiant et tendu, J’irai dormir à Hollywood est porté par l’énergie de Maximy (qui se met un peu trop volontiers en scène...) et par la personnalité de ses interlocuteurs. Du cinoche ? Oui, et du vrai.
Toutes les critiques de J'irai dormir à Hollywood
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un road-trip solitaire et culotté, perçant d'est en ouest les Etats-Unis de l'ère Bush avec, pour viatique, ces trois yeux numériques, une chemise rouge qui confère à ce bientôt quinquagénaire un air juvénile et sympathique, et un leitmotiv à l'adresse de tous les personnages qu'il croise: "Je peux dormir chez vous"?