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Star de la psychothérapie, écrivain à succès et enseignant apprécié, Irvin Yalom, à 80 ans passés, se voit offrir son documentaire. Si le besoin de dialoguer pour se libérer des traumas est ici vanté, au même titre que la nécessité d’accepter l’idée de la mort pour mieux savourer la vie, ce portrait s’enferme vite dans les codes du biopic. La réalisatrice, soucieuse de créer une atmosphère cathartique, recourt ainsi à de plombantes images d’archives qui font certes de son personnage un bon père et un mari aimant, mais sans beaucoup nous renseigner sur les voies universelles menant à la sagesse. Élogieuse success story plutôt que manifeste d’humilité, ce traité sur le bonheur cumule les choix artistiques malheureux.
Toutes les critiques de Irvin Yalom, la Thérapie du Bonheur (Documentaire)
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Ce documentaire touchant s'intéresse aussi bien au médecin qui exerce depuis plus de 50 ans qu'au mari et au père de Yalom, grâce à une série de témoignages de son épouse et ses enfants.
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Dommage que son discours érudit et subtil soit parasité par des images new age d'océan ou de coquelicots, dignes d'une publicité pour une méthode de "développement personnel"..
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Entre portrait, entretien et récit de vie, Sabine Gisiger adopte une forme légère et agréable, pensée pour mettre la parole en valeur. Elle y réussit un peu trop bien : le travail de l’image semble rarement à la hauteur de la pensée qui s’y expose.
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En voulant cerner l'homme derrière le thérapeute, la cinéaste reste en surface de son sujet. Frustrant.
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Irvin Yalom méritait largement un documentaire à sa gloire. Il est regrettable que, sur un sujet aussi riche et malgré des propos captivants, la réalisation aligne les stéréotypes les plus plats, réduisant le film à une hagiographie illustrée.
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Le problème, c’est que sa vie n’a rien de vraiment passionnant, et que l’homme n’est pas franchement drôle ou charismatique. Heureux, il l’affirme. Mais à sa façon.