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Depuis 1992, la Yougoslavie n’existe plus. La réalisatrice a collecté des interviews, des archives et des oeuvres tournées par une industrie du cinéma alors florissante. On apprend que Tito, qui dirigeait le pays, regardait un film par jour. Il lisait les scénarios, les annotait et avait envisagé de faire des studios Avala les plus grands d’Europe. Consignant des souvenirs appelés à disparaître, le documentaire raconte ce pays comme une fiction. Malgré une fin elliptique, ce point de vue passionne.
Toutes les critiques de Il était une fois en Yougoslavie : Cinema Komunisto
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Mila Turajlic ne cache rien. Ce voyage initiatique au coeur de la grande mise en scène dirigée par Tito, ce réalisateur sans caméra, prouve qu'il y a de bons restes dans ce qu'était le cinéma yougoslave. Le savoir-faire de Mila Turajlic en est la plus belle preuve.
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Ce documentaire au montage virtuose revient sur l'âge d'or du cinéma yougoslave, sous le règne de Tito. Ou comment ce dictateur cinéphile a bâti un mythe politique à coups de films de guerre et de prestigieuses coproductions internationales. Fascinant.
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Au temps de sa splendeur, la Yougoslavie attirait les stars du monde entier qui venaient y tourner des films à grand spectacle, le pays produisait des films qui déplaçaient les foules et le maréchal Tito se faisait projeter un film chaque soir. L'éclatement du pays a marqué la fin de cet âge d'or cinématographique évoqué ici avec nostalgie et ironie.