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La bonne idée du film de Bille August est de raconter les vingt-sept années d’incarcération de Nelson Mandela en prenant le point de vue de James Gregory, son gardien de prison. Faisant fi d’une vision simpliste dans laquelle les blancs racistes haïssent les pauvres noirs, le film montre le changement de conscience de la part d’un homme qui a adhéré à l’apartheid. Goodbye Bafana, c’est aussi l’histoire d’une amitié sincère entre deux hommes que tout opposait a priori. Beaucoup d’émotion se dégage de ce biopic. La performance des deux acteurs principaux, Dennis Haysbert (24 Heures chrono) et Joseph Fiennes (Shakespeare in Love et Stalingrad) n’y est pas étrangère, c’est certain.
Toutes les critiques de Goodbye Bafana
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un traitement hollywoodien et pédagogique.
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Basé sur les Mémoires de Gregory (geôlier de Mandela), un film élégant et sobre, servi par des comédiens convaincants.
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En fait des gros sabots attendus, c’est un film classique et tenu que signe ici le réalisateur danois. Malgré une mise en scène très convenue et le recours à des symboles un peu faciles (le Noir et le Blanc en marche vers la réconciliation, à l’image du pays), Goodbye Bafana est porté par la force de son sujet. De ce classicisme sans fioritures, servi par la sobriété du duo d’acteurs Joseph Fiennes-Dennis Haysbert, émerge une émotion discrète mais bien présente.
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Le cinéaste privilégie le quotidien du pénitencier au conflit intérieur d'un raciste se transformant en défenseur de la liberté. Si l'aspect documentaire est intéressant, le film sur Nelson Mandela reste à faire.
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Malgré les bons sentiments, la beauté des paysages et ces reconversions édifiantes, on dodeline de la tête. Ce film mou se présente comme une histoire vraie. Où rien ne semble authentique.