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C’est le journal d’un curé de campagne qui a perdu la tête, littéralement. Guillotiné pour un double meurtre. Mais qu’est-ce qui a donc pu mener ce jeune gars plein d’intelligence et d’énergie, amateur de théâtre, de football et de moto, à cette fin sordide ? Guidé par la séduisante voix off du funeste prêtre, le film de Philippe Ramos nous convie dans la tête d’un homme de Dieu qui se prend pour un homme-Dieu. Légère au début, puis inquiétante, cette descente aux enfers inspirée de faits réels tient parfaitement sa note tragi-comique, entre béatitude hédoniste et perversité hitchcockienne. Elle doit beaucoup à Melvil Poupaud, divin dans ce rôle de satyre en soutane au charme diabolique.
Toutes les critiques de Fou d'amour
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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(...) la mise en scène est fluide, inventive, très composée, entre roman-photo et peinture, religieuse ou iconoclaste (un plan fugitif rappelle ces vanités à la pornographie macabre de Cindy Sherman). On a rarement vu célébré à l'écran ce mariage de l'érotisme et de la mystique.
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C’est gonflé, macabre et drôle – le film est grivois, drolatique mais toujours soigneusement filmé, et très élégamment écrit.
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C’est gonflé, macabre et drôle – le film est grivois, drolatique mais toujours soigneusement filmé, et très élégamment écrit.
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Démarrant ainsi sur des airs de comédie champêtre à la morale débridée, le film de Ramos trouve tout naturellement un rythme de croisière fluide et inattendu par rapport à ses précédents films où une sécheresse narrative s’accommodait ingénieusement de ruptures de tons intempestives.
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Démarrant ainsi sur des airs de comédie champêtre à la morale débridée, le film de Ramos trouve tout naturellement un rythme de croisière fluide et inattendu par rapport à ses précédents films où une sécheresse narrative s’accommodait ingénieusement de ruptures de tons intempestives
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(...) la mise en scène est fluide, inventive, très composée, entre roman-photo et peinture, religieuse ou iconoclaste (un plan fugitif rappelle ces vanités à la pornographie macabre de Cindy Sherman). On a rarement vu célébré à l'écran ce mariage de l'érotisme et de la mystique.
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Après une heure d’irrévérence légère, la tragédie pire sied hélas moins à Philippe Ramos.
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Fidèle à la distanciation stylistique et à l’humour décalé qui est la marque de son œuvre, Philippe Ramos passe ici légèrement à côté de la monstruosité de l’événement.
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Fidèle à la distanciation stylistique et à l’humour décalé qui est la marque de son œuvre, Philippe Ramos passe ici légèrement à côté de la monstruosité de l’événement.
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"Fou d’amour" est un film ambitieux, drôle, certes un brin bancal, mais qu’il faut aller voir.
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Fou d’amour est un film ambitieux, drôle, certes un brin bancal, mais qu’il faut aller voir
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Macabre, mais aussi étonnamment joyeux et libre, plein de vie et d'humour sans cesser d'être noir, et bientôt épouvantable.
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Après une heure d’irrévérence légère, la tragédie pire sied hélas moins à Philippe Ramos.
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Macabre, mais aussi étonnamment joyeux et libre, plein de vie et d'humour sans cesser d'être noir, et bientôt épouvantable.
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Direction d'acteurs maladroite, mise en scène insignifiante à force de vouloir ne pas l'être. Du cinéma totalement ankylosé.
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Direction d'acteurs maladroite, mise en scène insignifiante à force de vouloir ne pas l'être. Du cinéma totalement ankylosé.