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Jeune femme juive hassidique, Meira est mère d’une petite fille qu’elle doit élever auprès d’un mari rigoriste, au sein d’une communauté très oppressante. Elle éprouve un tel mal-être que sa rencontre avec un Québécois timide qui vient de perdre son père illumine soudainement son quotidien. Leurs tête-à-tête donnent le sourire jusqu’aux oreilles grâce à des choix musicaux inspirés (Wendy Rene, Leonard Cohen, Jonathan Richman). Si Maxime Giroux a la bonne idée d’insérer un clip old school dans son récit pour illustrer les sentiments des protagonistes, ses choix narratifs surprennent moins : pas de virage, pas de sursaut. L’attention ne faiblit pas pour autant. C’est d’ailleurs avec la dernière scène du mari délaissé que l’émotion s’installe vraiment. Et en toute logique, c’est en musique.
Toutes les critiques de Félix et Meira
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Si le film lorgne du côté de la comédie romantique, il est teinté d’une incommensurable mélancolie qui lui confère une douceur amère singulière.
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Le film est d'autant plus émouvant qu'il se fonde sur un échafaudage d'instants minuscules, de transgressions furtives (...) Pour soutenir cette mise en scène, il fallait des interprètes à la hauteur, capables de vibrer en sourdine : Martin Dubreuil et son attachante bouille de clown triste et Hadas Yaron, dont la beauté sensible et enfantine semble éclore, peu à peu, sous nous yeux.
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Là où il y avait de quoi sombrer dans le cliché, Maxime Giroux s'acquitte d'un film singulier par son humanité et son intégrité sentimentale.
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C’est candide, jamais niais, d’une simplicité attachante.
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Si l'atmosphère hivernale et les espaces confinés n'empêchent pas l'idylle de s'épanouir, ils sont susceptibles de mettre à l'épreuve les nerfs du spectateurs.
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Si la mise en route est plan-plan, Maxime Giroux évite les obstacles. Grâce à une écriture soignée de ses deux personnages principaux comme secondaires. Un beau film sur l'éternel duel entre le coeur et la raison qui transcende les archétypes.
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Avec son scénario original, intelligent, et le talent de ses interprètes, ce troisième long-métrage du réalisateur québécois Maxime Giroux ne nous laisse absolument pas indifférents.
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Porté par deux comédiens très émouvants, cette aventure sentimentale touche par la sincérité et la justesse de son propos, étayé par les recherches du cinéaste sur la communauté qu’il introduit.
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Le rythme lent du récit, l’interprétation, le rôle de la musique et des silences témoignent d’une belle maîtrise et installent une tonalité singulière de mélancolie grandissante.
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Si les personnages, les situations, les enjeux s'avèrent au fond assez banals, on retient le regard tendre et humaniste du cinéaste, captant avec pudeur un magma de sentiments contrariés.