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Drôle d'histoire et drôle de thriller arty tourné à quatre mains entre Paris et New York en HD et 13mm. D'un style à l'autre, les transitions sont parfois brutales. La confusion qui saisit le personnages se transmet alors au spectateur.
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Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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De Cassavetes pour les séquences new-yorkaises, jazzy, mélancoliques et crépusculaires, aux cinéastes de la Nouvelle Vague pour la partie parisienne, filmée à la volée, solaire et sensuelle, l'ensemble ne manque pas de charme, mais pâtit de très fréquentes baisses de rythme.
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Autour de la personnalité trouble et ambivalente d’un expert en art travaillant en sous-main pour des trafiquants d’art, les deux cinéastes édifient un arachnéen thriller érotique et artistique. On regrette d’autant plus les nombreuses ellipses qui, si elles ajoutent au trouble vertigineux dans lequel est plongé le héros, égarent du même coup le spectateur. Ultraréférencée, la mise en scène, tout en rupture et montage saccadé, joue avec habileté la carte de la tension anxiogène mais peine cependant à se graduer sur la distance.
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Cet « essai » (…) cumule les travers du film arty et faussement provoc : scènes de sexe non simulées, dialogues prétentieux, mise en scène chichiteuse. Une catastrophe.
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Une image sale tournée en caméra portée et saturée de faux raccords sert ici un récit fragmenté, torturé, qui oscille entre polar et mélodrame, crudité sexuelle et histoire de l'art. En ligne de mire : Godard ou Ferrara.