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Pour les moins de 50 ans, le nom de Diana Vreeland n’évoque rien, pas même une activiste sudafricaine ou une marque de soda. C’était pourtant la Anna Wintour des années 30 à 60 ; la faiseuse et la « défaiseuse » de modes qui sévissait aux États-Unis dans Harper’s Bazaar et Vogue ; la découvreuse de Lauren Bacall, Barbra Streisand ; la conseillère vestimentaire de Jackie Kennedy. Cette hagiographie manque de distance et d’avis divergents, mais elle revisite de façon très arty l’histoire du XXe siècle à travers les yeux d’un témoin privilégié.
Toutes les critiques de Diana Vreeland : The Eye has to Travel (Documentaire)
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Evoquant avec brio toutes les époques qu’elle a traversées de sa naissance en 1903 à sa mort en 1989, ses rencontres avec Coco Chanel et le roi George V, ou son rôle de conseillère vestimentaire auprès de Jackie Kennedy, ce documentaire capte l’essence de cette papesse hors norme et nous fait même dire que ce “Diable” d’Anna Wintour peut aller se rhabiller !
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Frisant l’hagiographie, l’objet vaut néanmoins le détour, ne serait-ce que pour les films et dialogues d’archives, qui permettent de revoir et réentendre Vreeland ( «maaaahvelous !») et de se rendre compte que, bien plus qu’une grand-mère de Carine Roitfeld, longtemps gourou du Vogue France, elle fut avant tout une héritière d’Oscar Wilde.
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Diana Vreeland nous offre un portrait prosaïque mais persuasif d'une femme dont les réflexions sur la mode et la beauté - qui datent des années 30 quand elle avait 34 ans - sont encore incroyablement d'actualité aujourd'hui.
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Parsemé d'interviews de ses contemporains et d'archives des siennes, le documentaire rend un hommage sans langue de bois à une femme avant-gardiste (même presque 15 ans après sa mort) qui faisait de la morosité son pire ennemi. Vivifiant comme un gin tonic !
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Un document-hommage, plus sage sur la forme que ne l'est son sujet, instigatrice de tendances et provoc'.
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Figure fascinante (elle a connu Nijinsky et Mick Jagger, George V et Andy Warhol), reine du journalisme de mode pendant une bonne part du XXe siècle, Diana Vreeland est le sujet idéal d'un documentaire.
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Plus qu'une histoire de mode, Diana Vreeland est une sacrée leçon de style et de vie, pétillante comme ce champagne des fêtes!
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C'est un portrait semi-hagiographique, mais fouillé et nourri d'archive, de cette femme excentrique, tranchante et mythomane. (...) Cette plongée étourdissante vaut aussi pour ce qu'elle révèle de l'époque, sous l'oeil de cette Diane chasseresse de luxes follement originaux !
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A grand renfort d’archives et d’entretiens, ce documentaire dresse l’incroyable portrait de celle dont William Klein filma le profil d’aigle dans « Qui êtes-vous Polly Maggoo ? » et dont la seule devise restait : « N’ennuyez jamais. » Le film, très empathique (à l’exception notable des témoignages d’Ali MacGraw, actrice et ancienne assistante de Lady Diana, et du photographe David Bailey) a néanmoins le mérite de proposer, de la Belle Epoque à la culture pop, une balade chic et divertissante au cœur du XXe siècle.
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En rendant hommage à L'Impératrice Vreeland, le documentaire revient sur sa vie incroyable mais surtout sur un siècle mouvementé, marqué par des révolutions, qui ont irrémédiablement fait basculer le monde dans l'ère moderne.
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Un documentaire bien classique pour un personnage haut en couleur. A découvrir.
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Ce documentaire mille-feuille, assez hétérogène mais classique (...) frappe surtout par les apparitions de cette petite femme au physique un peu ingrat .
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L'oeil voyage donc, grisé : c'est un défilé d'images superbes, de femmes éblouissantes. Le chic et le choc visuels permanents.
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On sort de lam oins bête et heureux de savoir grâce à qui le Bikini et le jean sont entrés dans la vie courante.