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Ce parcours initiatique d'une ado enregistre à la fois ses rapports sentimentaux et sa quête d’harmonie. Inégale, cette chronique du passage à l’âge adulte dégage une séduisante énergie sensorielle.
Toutes les critiques de Dehors, C'est l'Eté
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Ce premier long met en scène une ado en plein bouleversement entre perte de repères géographiques (elle vient de déménager) comme familiaux (ses parents vivent une crise de couple) et acclimatation complexe avec ses nouveaux camarades de classe, filles comme garçons. Et ce portrait sonne terriblement juste car la réalisatrice parvient à nous entraîner dans la tête de cette jeune fille (Maria-Victoria Dragus, étonnante), dont l'angoisse grandissante contraste superbement avec la beauté lumineuse des paysages. Une cinéaste à suivre.
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Aussi simple que beau, aussi profond qu'émouvant, le film de Friederike Jehn prouve qu'il était temps de découvrir cette jeune cinéaste allemande.
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Dehors c'est l'été se révèle être un drame extrêmement solide tant sur le fond que sur la forme.
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Les facilités de la fin laissent une impression d’inachevé, que la photographie et les interprétations viennent compenser.
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Entre le teen-movie (boum, râteau, copinage secret avec un curieux voisin) et le drame familial (mère asthénique, père absent, sœur bizarre et petit frère mutique), il dénote une certaine élégance dans sa mise en scène, focalisée sur sa jeune actrice (Maria Dragus, vue dans « le Ruban blanc ») dont la blondeur éthérée évoque le souvenir de Kirsten Dunst chez Sofia Coppola. Mineur mais sensible.
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Confortable et routinier, le film a au moins un intérêt, celui de donner un parfait condensé de tous les clichés sur l’adolescence dans le cinéma d’auteur standardisé où la piscine, lieu incontournable, est devenue la métaphore totalement éculée et presque gaguesque du grand plongeon dans la vie adulte.
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L'adolescence de Wanda (Maria-Victoria Dragus) vue avec tous les travers propres au traitement de cet âge au cinéma, mais aussi avec une grâce émouvante.
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Une chronique sensible, par fines touches, sur une adolescente presque plus mature que ses parents.
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Malgré quelques trouvailles visuelles et des choix musicaux judicieux, Jehn Friederike ne parvient pas à toucher le spectateur, environnant son actrice principale d’un pathos excessif et de personnages secondaires inconsistants. Ces maladresses contrastent avec la maîtrise de la jeune actrice et finissent par ternir son personnage.