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Exhaustif côté images mais parfois lacunaire dans son commentaire, il y a curieusement trop ou pas assez dans ce montage. En voix off, Lelouch évoque succès et insuccès, parle de ses actrices, en privilégie certaines, en élude d'autres. Reste le témoignage d'une énergie inaltérable, d'un amour jamais démenti pour le cinéma.
Toutes les critiques de D'un film à l'autre
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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L'ensemble valide la démarche globale de l'homme-caméra. (...) Un film de Lelouch par Lelouch sur Lelouch avec Lelouch pour Lelouch. Il en a gagné le droit.
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En ne donnant la voix à personne d’autre que lui-même, en privant le spectateur d’un regard et d’une analyse extérieurs sur son œuvre, le cinéaste laisse entendre toute son amertume et sa vanité. (…) Ça agace autant que ça charme, c’est mélodramatique, emporté, exagéré, touchant, plein de musique et de fureur, de violons et de larmes
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En cinquante ans de cinéma, Claude Lelouch a connu l’enfer et le paradis, la gloire et le mépris. Il a aussi eu sept enfants à qui il a décidé de raconter sa vie, donc ses films, en leur en montrant les plus belles scènes. C’est aujourd’hui au public qu’il offre cette anthologie. Comme l’indique justement son titre, « D’un film à l’autre » progresse au rythme d’une œuvre dont chaque chapitre est la conséquence de ceux qui l’ont précédé. Des retrouvailles d’Anouk Aimée et Jean-Louis Trintignant à la leçon de rhétorique de Jean-Paul Belmondo à Richard Anconina, Lelouch signe une sorte de best of raisonné dont il assume les erreurs avec le même enthousiasme que les succès.
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Adiux les jeux d'échos temporels, les résonances stylistiques, la malice ludique et musicale, qui habitait par exemple un autre film réflexif Les Plage d'Agnès, et place à un laborieux bout à bout chronologique, plus proche du bonus DVD que de la confession de cinéaste.