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Dans un quartier pauvre de Saint-Domingue, un Haïtien s’éprend d’une Dominicaine. Mais leur histoire est impossible. Ouvertement inspiré de Roméo et Juliette, ce drame exploite le thème de l’amour maudit pour illustrer la réalité sociale et culturelle d’une île partagée entre deux mondes qui se méprisent. Si cette inimitié opère aussi bien dans les bidonvilles dominicains qu’à Vérone ou à New York,
Cristo rey n’est habité ni par la force tragique de Shakespeare, ni par la musique du West Side Story de Leonard Bernstein.
Toutes les critiques de Cristo Rey
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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L'intrigue à la "Roméo et Juliette" peut paraître cousue de fil blanc, mais les amoureux issus de communautés rivales, sont beaux et la réalisation soignée.
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Un Roméo & Juliette un peu simplet.
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A l'instar des classiques, tel Roméo & Juliette, Cristo Rey nous fait littéralement craquer. Un amour impossible entre Jocelyn et Janvier qui décident de quitter le quartier de Cristo Rey dirigé par les gangs de trafiquants de drogue. Le spectateur partage l'évolution des mentalités, et plus particulièrement celle de Jocelyn - Dominicaine - qui tombe sous le charme d'un Haïtien. Une belle histoire d'amour comme on les aime avec beaucoup de rebondissements qui ne vous laissera pas insensible.
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“Cristo Rey” aligne les clichés en guise de personnages et réunit tous les ingrédients d'un mauvais soap. Et pourtant : en jouant crânement de sa veine fleur bleue, ce film charme de bout en bout.
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Malheureusement, au-delà de ses louables intentions, le film de Leticia Tonos Paniagua ne s’affranchit jamais de certaines conventions qui enferment chacun de ses personnages dans un déterminisme social.
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Cristo Rey plaque, sur la description de la réalité sociale de Saint-Domingue aujourd'hui, un récit venu de loin, du mélodrame social tout autant que du film noir. (...) Deuxième long-métrage d'une jeune réalisatrice dominicaine, Leticia Tonos, venue du documentaire mais aussi de la publicité, Cristo Rey n'échappe pas, par ailleurs, à quelques clichés visuels et à une joliesse inutile de l'image.
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Un bon polar des tropiques, dont la naïveté chronique est rattrapée par une fraîcheur savoureuse.
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Résultat : un polar efficace, où tout se joue dans les ruelles de Cristo Rey, quartier labyrinthique de Saint-Domingue.
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N'y manque que ce supplément d'humanité qui aurait donné chair et âme aux deux héros.
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Cette énième relecture du couple maudit de Vérone vaut davantage pour le contexte dans lequel elle s'inscrit, qui filme entre deux baisers la guerre des clans et le racisme à l'encontre des Haïtiens, population immigrée la plus importante du pays, dont les irréguliers sont renvoyés «à l'autre bout du monde» dans le désolé Port-au-Prince. On découvre aussi la corruption des policiers et le clivage social qui sépare deux nations. Des éléments pertinents qui seront plus exploités, espérons le, dans le prochain film de celle qui est la première femme dominicaine à avoir réalisé un long-métrage.