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Crawl est réussi parce que le réalisateur, plutôt que se regarder le nombril, livre un film sombre, presque noir, et susceptible de plaire au plus grand nombre.
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Malgré quelques dialogues et métaphores trop explicites (la nage comme symbole d’une liberté à conquérir), le film frappe par son sens de l’ellipse, la subtilité de son scénario, l’inspiration de sa mise en scène qui refuse les facilités du naturalisme et la qualité de sa direction d’acteurs, ces derniers tous convaincants, notamment le débutant Swann Arlaud dans la peau fragile de Martin. Avec son premier essai, Hervé Lasgouttes, aux antipodes des poses parisiennes, révèle un tempérament de cinéaste singulier et exigeant. À suivre de près.
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Pudeur dans la mise en scène, solidité du scénario : ce film brut d'Hervé Lasgouttes rappelle "Angèle et Tony".
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Un premier long ambitieux dans sa manière de mêler drame familial, trame fictionnelle un rien bancale (une dispensable histoire de meurtre) et imprégnation sociale. Celle-ci étant particulièrement réussie, la mise en scène se greffant au plus juste sur les gestes professionnels et mécaniques de ses héros. Sans oublier pour autant de diriger ses acteurs, dont les excellents Swann Arlaud et Anne Marivin.
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Hervé Lasgouttes signe un premier film social empli de poésie et de pudeur où terre et mer s’unissent pour dénouer les tourments des personnages. Dans le rôle de Martin, Swann Arlaud explose.
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Réalisme et sobriété au programme de ce joli film, bien écrit et bien interprété, mais à la réalisation un peu trop modeste.
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Entre les lignes de ce drame familial se cache une puissante énergie, où toutes les matières du littoral breton recèlent une chair brute et sauvage. Bien que la caméra d’Hervé Lasgouttes ne prenne pas autant vie que son écriture, ces petits défauts scolaires n’empêchent pas Crawl d’être un premier film tout à fait intrigant, et une relative réussite.
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Tout est bien senti et franchement très déjà vu, avec un soupçon de cinéma social et un zeste de conflit à la Pialat. Dommage que la belle idée du titre, exprimant la passion de Gwen pour la nage en haute mer, ne soit pas plus étayée ni développée et n’ait finalement aucun rapport avec le reste. Les scènes de crawl sont quasiment décoratives. On aurait envie que ça décolle mais le film reste cloué au sol.
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Crawl est lesté des conventions dramatique de trop de premiers films, qui cherchent la violence des situations garantie de leur intensité. Pourtant, des éclairs de mise en scène, la qualité passagère de l'interprétation laisse montrer qu'Hervé Lasgouttes pourrait se passer de ces béquilles.
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Un garçon qui navigue en eaux troubles par manque d'horizon rencontre une fille qui nage pour partir ailleurs... Premier film sensible, entre chronique sociale et histoire d'amour, prometteur dans la mise en scène et porté par ses interprètes, surtout le remarquable Swann Arlaud, à suivre de près.
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À la mise en scène discrète, parfois agrémentée d'un joli sens de l'image, répond l'interprétation convaincante de Swann Arlaud, Anne Marivin, Nina Meurisse, Gilles Cohen et Jean-Marie Frin. (...) Autant de qualités hélas peu soutenues par le scénario qui, aux deux-tiers du film, se met à chercher l'issue en tirant sur la longueur et en s'abritant derrière le rocambolesque.
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Dans son premier métrage, Hervé Lasgouttes met en scène 4 personnages blessés qui tentent de ramer,dans une vie qui semble ne pas les avoir gâtés. Cependant, même si certains personnages galèrent plus que d'autres, on aurait aimé voir d'avantage de sourire sur les visages et moins de situations trop dramatiques pour pouvoir vraiment entrer dans l'histoire des personnages et s'identifier un tant soit peu à eux.
Crawl