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Max adore sa maîtresse qui le lui rend bien. Lorsqu’elle revient avec Snowball, grosse boule de poil errante, Max voit son monde s’effondrer : il doit la partager avec un malotrus ! Un beau jour, leur promeneur les perd. Les deux chiens vont devoir affronter la fourrière et une bande d’animaux domestiques rebelle qui veut tuer les humains.
Avec Pierre Coffin, Chris Renaud est le créatif en chef d’Illumination Entertainement, le studio d’animation lié à Universal pour lequel les deux larrons ont dessiné les contours de l’esprit maison : du fun, du fun, encore du fun. Co-tête pensante de la franchise Moi, Moche et Méchant et du mésestimé Le Lorax, le réalisateur américain a laissé son compère français gérer Les Minions (avec le succès que l’on sait) tandis qu’il planchait sur Comme des Bêtes, appelé à devenir, sans aucun doute, un nouveau succès planétaire. Les deux larrons ont clairement trouvé la formule magique, à savoir un pitch fédérateur et décalé (après le triomphe des « freaks and geeks », celui des animaux de compagnie), une morale comme il faut (qui tourne ici autour de la valeur de l’entraide), une caractérisation au poil et un sens aigu du slapstick. Tout, ou presque, est drôle dans Comme des Bêtes, qui tient à la fois du buddy movie animalier, de la bromance canine, du film de poursuite sauvage. Du lapin chef de gang tyrannique à l’aigle forcé d’être végétarien, le bestiaire proposé permet toutes les audaces. Croyez-nous : elles dépassent l’imagination. C.N.
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L’aventure rythmée et colorée qui en découle est efficace et plaisante, mais, que l’on déplore ou non son peu d’ambition en matière d’émotion, n’a ni l’originalité ni l’humour des autres productions des studios.