Toutes les critiques de Cañada Morrison

Les critiques de Première

  1. Première
    par Hendy Bicaise

    Lila, 12 ans, veut retrouver son père biologique. L’enquête qu’elle mène avec son institutrice l’entraîne jusqu’au village de Cañada Morrison. Ce road-movie
    emprunte suffisamment d’itinéraires bis pour maintenir joliment l’attention. La forte détermination de Lila et la sensibilité de son interprète suscitent par ailleurs beaucoup d’émotion. Paula Galinelli Hertzog, découverte dans "El Premio" (Paula Markovitch), est remarquable encore une fois. Vivement son prochain rôle, que l’on imagine sur les bancs d’un lycée argentin.

Les critiques de la Presse

  1. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    On tombe sous le charme de ce premier film fragile. Ce qui pourrait n'être qu'un énième road- movie languissant se révèle une chronique tendre, qui séduit tant par sa mise en scène taillée au cordeau que par son étude subtile d'une relation entre une ado rebelle et une enseignante veuve et enceinte.

  2. Le Monde
    par La redaction du Monde

    Le premier long-métrage de Matias Lucchesi a la simplicité d’une nouvelle cinématographique, non dénuée par moments, malheureusement, d’une préciosité et d’un goût pour les belles images un peu trop exhibé.

  3. Le JDD
    par Stéphanie Belpêche

    Un récit initiatique solaire et fondamentalement positif, fragile mais attachant.

  4. Télérama
    par Nicolas Didier

    Dans un décor de western, paysage désolé où rien ne pousse, le réalisateur rejoue l'une de ces quêtes au bord du vide qu'affectionnent Jim Jarmusch ("Broken Flowers") ou Wim Wenders ("Alice dans les villes"). Le scénario, dépouillé et malin, réserve de jolis rebondissements.(...) Le cinéaste ne verse jamais dans le sentimentalisme. Les silences des personnages, d'une grande pudeur, valent mieux que tous les mots

  5. Les Inrocks
    par Vincent Ostria

    Le minimum syndical du cinéma social argentin. Tout cela est très charmant, les habituelles figures de losers sonnent juste, mais parfois la sobriété peut confiner au simplisme. Ce mélo bluette qui ne mange pas de pain, débordant de jolis sentiments (filiaux), ne dépasse guère son énoncé liminal. C’est in fine un simulacre gentil, mais édulcoré, sans profondeur.