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Bouzkachi, le chant des steppes veut être la célébration de la culture et de la civilisation nomade plutôt qu'une étude ethnographique. [Mais] une boîte à idées ne suffit pas à faire un film et les images rigoureusement composées qui célèbrent la beauté austère des steppes et la majesté des mœurs de ceux qui les habitent s'accumulent sans trouver ce mouvement qui différencie le cinéma du diorama.
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La langue est belle, la steppe superbe, les musiques puissantes, les comédiens convaincants. Mais, à trop vouloir en faire, Jacques Debs égare, ennuie, désarçonne. Les dispositifs narratifs s'empilent sans que l'action progresse, l'intimité des personnages reste inaccessible. Le « conte documentaire » qu'il entend réaliser manque singulièrement de péripéties et d'unité. Il n'avance pas - et ne se conclut pas.