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Directeur photo de C'est beau une ville la nuit, Dominique Brenguier signe son premier film avec Bluesbreaker, portrait en noir et blanc d'un jeune amateur de blues. Naïve et maladroite, l'histoire sacrifie aux poncifs de l'urbaine solitude et la rock attitude. Néanmoins, avec sa silhouette christique, Robinson Stevenin impressionne.
Toutes les critiques de Bluesbreaker
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Ce court long-métrage est beau comme une ville la nuit. Cette oeuvre au noir et blanc est un drôle d'oiseau à percher sur la même branche artistique de Bye bye black bird, le film de Robinson Savary. Brenguier, son truc, c'est le blues qui flanque des vagues à l'âme, et la poésie. Cette poésie désuète, si chère à Charlie Chaplin. D'ailleurs Stévenin incarne une sorte de Charlot rock'n'roll, un Pierrot lunaire et marginal.
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Malgré la succession de calamités qui s'abat sur le jeune homme, c'est l'ennui qui finit par écraser le spectateur, atténué par la bande-son (le blues que joue René sort en fait de la guitare de Paul Personne) et la bonne volonté manifeste des participants au projet.