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Il y a une bonne et une mauvaise nouvelle. L'humour du dessin animé DreamWorks a rarement été aussi fin et adulte (...). La mauvaise: les gags ne sont au service de rien. Les personnages sont des caricatures de caricatures, la direction artistique est plus qu'incertaine, et le scénario frise l'exercice de style dans le genre grand n'importe quoi.
Toutes les critiques de Bee Movie, Drôle D'Abeille
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Son goût des bons mots, son art du décalage qui ont fait sa gloire s'incarnent à l'écran dans des gags savoureux et font de cette odyssée animée au message écolo prononcé, une pure friandise. De quoi amuser les ex-fans de Seinfeld, même si ce n'est pas du pur sucre, ceux de Maya l'abeille... mais surtout de régaler leurs progénitures. Soit du miel pour toute la famille.
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Ecrit par le comique télé Jerry Seinfeld, le scénario de ce film d'animation en 3D ne brille pas par son originalité mais par ses dialogues bourrés de jeux de mots irrésistibles et de clins d'oeil cinéphiliques. La piquante fable écolo, qui s'achève en film de procès (!) un peu fastidieux, vise clairement un public adulte. Le seul capable d'apprécier l'ironie contenue dans le titre.
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On reconnaîtra dans cette distillation de l'absurde à partir du quotidien le plus banal ce qui a fait la force de "Seinfeld", la série. Bee Movie pousse à l'extrême la schizophrénie du cinéma d'animation : les petits enfants s'amuseront des mésaventures de l'insecte, qui relèvent du b.a.-ba de l'animation, pendant que leurs parents profiteront des réparties spirituelles, jeux de mots absurdes et réflexions acérées du dialogue.
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Un scénario délirant qui se moque de la vraisemblance, un ton caustique pour dénoncer nos travers, des clins d'oeil, des jeux de mots: Bee movie s'adresse implicitement à un public adulte, même si les plus jeunes s'amuseront de la drôlerie des personnages et des situations.
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Avec toutes ces bestioles que les animateurs 3D prétendetn nous faire aimer, on ne pourra bientôt plus assommer tranquillement le moindre insecte, rampant ou volant. Les abeilles, donc, sont sympas et futées, la moindre des choses puisque Jerry Seinfeld écrit leurs textes.
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Dans le bestiaire insatiable de l’animation, voici l’abeille, qui nous change des pingouins et autres manchots ! Un petit côté « Fourmiz » dans la rebellion de l’insecte face à un destin industrieux tout tracé, bons dialogues, rythme impeccable et apparitions de guest stars (Winnie l’ourson, Ray Liotta ou Sting) fort bien amenées : on ne boude pas son plaisir.