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Et c’est parti pour un déluge de gags à base de caca, de courses aux baby-sitters et de nuits blanches qui, rassurez-vous, valent mieux que le mauvais jeu de mots inscrit sur l’affiche (« une comédie qui ne manque pas de talc »). Également productrice exécutive du fi lm, Katherine Heigl surfe allègrement sur le succès d’En cloque, mode d’emploi, encore une fois dans le rôle de la fille saine limite chiante avec la tête sur les épaules. Cette fois-ci, les scénaristes lui ont même trouvé un métier (pâtissière) qui lui permet de faire des gâteaux. Face à elle, Josh Duhamel remplit son rôle de moule à papa sexy avec sa bonne pâte de bellâtre. Évidemment, on n’est pas dans les petits fourneaux d’Apatow, mais Bébé mode d’emploi contient suffisamment de conseils avisés pour garder un bébé (et ses parents) en vie (essayez de lui chanter du Radiohead pour l’endormir et vous verrez) qu’on suit la notice de bon coeur
Toutes les critiques de Bébé mode d'emploi
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Bien sûr, les scénaristes n'ont pu résister aux infinies possibilités comiques nées du transit intestinal du nourrisson, mais Bébé mode d'emploi est avant tout une comédie sentimentale destinée aux femmes, et le récit comme l'aspect général des acteurs et des décors respectent ce que les lois du marketing estiment être la sensibilité féminine.
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Comédie romantique essentiellement féminine avec son lot de gags drôles et de clichés ronflants. Pour amateurs exclusivement.
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Il suffit de voir l’affiche pour comprendre de quoi il retourne : deux célibataires tentant d’amadouer un bébé qui, à coup sûr, va leur en faire baver. Le scénario de cette comédie romantique ne nous épargne aucun cliché : après avoir donné le biberon et changé les couches, une histoire d’amour se profile.
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On est prêt à pardonner beaucoup à Katherine Heigl, à commencer par son goût pour les nunucheries romantiques (« 27 Robes », « l’Abominable Vérité »), mais pas ça. Le « ça » en question étant une comédie navrante, « Bébé mode d’emploi », où la jeune actrice-productrice prouve qu’il n’y a pas d’âge pour radoter.
Elle y (re) joue en effet son habituel personnage de jolie-mégère-coincée confrontée à un séduisant-macho-irrésponsable (Josh Duhamel), leur couple forcément mal assorti héritant, par un tour de passe-passe scénaristique archi-cynique, d’un bébé à élever. Surprise (!), les gags s’enchaînent sur le thème « un bébé, ça pleure et ça fait caca », bref rien qui mérite de payer sa place. On est loin d’« En cloque mode d’emploi », le film qui lui a valu la gloire en 2007. Surtout que, pendant ce temps-là, elle nous manque dans la série « Grey’s Anatomy »…