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Tore, jeune punk épileptique, appartient aux Jesus Freaks, une secte chrétienne. Après avoir miraculeusement réparé la voiture de Benno, il s’installe dans le jardin de la famille et en devient le souffre-douleur. Pour son premier long métrage, Katrin Gebbe, également scénariste, n’y va pas de main morte. Lors de ce chemin de croix, rien n’est épargné au garçon innocent, ni à nos yeux vite lassés. C’est d’autant plus rageant que l’on décèle ici des qualités visuelles indéniables et une remarquable direction d’acteurs.
Toutes les critiques de Aux Mains des Hommes
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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La jeune cinéaste allemande Katrin Gebbe remet au goût du jour un cinéma mystique et complexe comme on n’en voit plus depuis des lustres et qui aime à poser des questions plus qu’à fournir les réponses. Une œuvre littéraire profondément violente et provocante, qui peut être vue comme une métaphore sur la création artistique.
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Un film qui littéralement dévêtit, comme lorsque l’on se retrouve au beau milieu d’une route, seul, une œuvre qui dérange et qui bouleverse. Ce voyage laissera des séquelles et vous livrera à nu Aux Mains des Hommes.
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Le spectacle est dur mais il est à la hauteur de la déshumanisation infligée. C'est du cinéma de combat, cinglant et choquant. Et salutaire.
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Un film à l’atmosphère lourde, mêlant sévices physiques et violences morales.
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Aux mains des hommes est un conte cruel de l'époque, violent, dur, mais qui n'esquive jamais son sujet.
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Une première oeuvre audacieuse et dérangeante jusqu'au malaise.
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Le film, à de très rares exceptions près, joue toujours la carte d’une violence hors champ. Pour les séquences les plus pénibles, Katrin Gebbe s’est employée à déplacer l’horreur sur le terrain de l’imaginaire et non sur la complaisance d’un spectacle écœurant. Au point que le film, parfois, perd en tension dramatique.
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a réalisatrice vise carrément Dostoïevski. Mais c'est du "Funny Games" de Michael Haneke qu'elle se rapproche : même sadisme et même complaisance.
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Katrin Gebbe questionne le bien et le mal dans un film violent qui en dérangera plus d'un, mais qui porte à réfléchir et révèle un acteur talentueux livrant une brillante performance.
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En somme, beaucoup trop de graisse pour une énième méditation sur le mal qui fantasmait l’état de grâce. Et que ce genre de cinéma de boucher parvienne à s’octroyer une place sur l’étal de la Quinzaine frise l’accident festivalier.
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Un premier long intéressant sur la forme mais à la thématique “foi vs cruauté des hommes” traitée sans grande finesse.
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Un premier film estimable pour sa mise en scène en dépit d'un scénario vraiment trop lisible, voire pénible, où se télescopent sadisme et innocence.
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Katrin Gebbe livre un curieux et éprouvant premier film, confrontant l'idéalisme adolescent à la folie des adultes.
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Katy espérait sans doute livrer avec "Aux mains des hommes" un réquisitoire-scandale-choc-coup-de-poing-dans-ta-gueule, elle n'a produit qu'un film-mouroir dont on supporte difficilement la complaisance et le manichéisme.
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Un film qui s'embourbe inexorablement dans ses ambiguïtés. Le calvaire, au terme de ces presque deux heures de projection, se déplace alors du côté du spectateur qui souffre, à son tour, de ce qu'on lui inflige à l'écran.
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Une violence-sadique hyper réaliste, qui insiste jusqu'à la complaisance.