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Ross Bagdasarian Jr dépoussière le dessin animé culte créé par son père en 1961 en passant Alvin et ses frangins à l’animation. Les générations qui ont craqué sur les petits rongeurs rockeurs retrouveront avec plaisir le même esprit malicieux et survitaminé qui a fait le charme de la série. Car Alvin et ses frangins assurent dans leur rôle de stars et leurs reprises de standards mégaconnus remasterisées à l’hélium valent le détour. En comparaison, Jason Lee semble un peu mou, ceci étant peut être dû à sa difficulté à repérer ses interlocuteurs virtuels. Mais la véritable cible de ce film reste les enfants de 8 à 12 ans qui seront comblés. Ne cherchez pas ici de deuxième lecture.
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Depuis 50 ans, les rongeurs créés par Ross Bagdasarian (ici mêlés à des acteurs de chair et d'os) accélèrent tous les hits pop, disco ou rap qui leur tombent sous la patte. On est fan de ces affreux cabotins prêts à vendre leur âme contre des friandises et des cadeaux !
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Les bambins vont adorer ce trio de craquants petits tamias musiciens et les adultes apprécieront, quant à eux, la satire gentillette de l'univers du show-biz. Bref, une mise en bouche idéale avant la dinde.
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Si vous avez grandi durant les années 80, vous devez vous souvenir de la série animée diffusée sur Canal+ mettant en scène des Chipmunks (des écureuils) chantants. Après la télévision, Théodore, Simon et Alvin partent à la conquête du grand écran. Reprenant la création et l’ascension du trio sur la scène musicale, Tim Hill, s’amuse en réalisant ce film et tente à sa manière de rendre hommage à Ross Bagdasarian (créateur des personnages) tout en s’assurant un succès au box-office. Malheureusement, il ne parvient pas à transformer son essai. Certes les jeunes s’amuseront à découvrir ce trio plein de vie multipliant les gaffes, certains craqueront surement pour leur frimousse et les fans de la première heure prendront plaisir à les retrouver, mais ça ne suffit pas. Le scénario est convenu, on devine chaque scènes à l’avance et on ne peut s’empêcher de remarquer que Jason Lee a bien du mal à donner la réplique à trois partenaires imaginaires. Alors oui, on sourit par moment et la découverte de Bad Day de Daniel Powter version chipmunks vaut le détour. Mais est-ce vraiment suffisant ?
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Les facéties des héros miniatures, la bande-originale gonflée à l'hélium, l'humour tantôt enfantin, tantôt saignant, les bons sentiments à l'approche de Noël: inutile de résister au charme et à l'enthousiasme communicatif de cette comédie familiale dépourvue d'arrière-pensées.
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Le seul signe de modernité de ce film aussi désuet qu'ennuyeux est l'apparence numérique des "chipmunks". Mais autour d'eux, les humains et leur comportement sont tout droit sortis des clichés les plus éculés de la fiction télévisée des années 1960 et les arrangements R'n'B des succès écrits jadis par Ross Bagdasarian sont aussi convaincants qu'un décalcomanie de flammes rouges sur une Citroën Dyane.
Alvin Et Les Chipmunks