Toutes les critiques de 45 Ans

Les critiques de Première

  1. Première
    par Isabelle Danel

    Après Week-end (2012), sur la rencontre amoureuse de deux jeunes hommes, Andrew Haigh met au centre de ce nouveau film un vieux couple, Kate et Geoff Mercer, à la veille de fêter leurs quarante-cinq ans de mariage. Une lettre leur annonce que le corps de Katya, fiancée de Geoff disparue alors qu’ils faisaient de l’escalade en montagne, vient d’être retrouvé, cinquante ans après. Cette observation minutieuse et sensible des ravages mentaux d’une jalousie rétrospective n’évite pas la pesanteur des dialogues, ni des symboles (le grenier et sa valise de photos). Mais Tom Courtenay, tout en silences et hésitations, et Charlotte Rampling, qui semble se craqueler intérieurement de douleur, font des miracles. 

Les critiques de la Presse

  1. Le Monde
    par Thomas Sotinel

    Charlotte Rampling trouve ici son plus beau rôle depuis Sous le sable, de François Ozon, celui d’une femme de marbre qui découvre des failles qu’elle ne soupçonnait pas, qui s’abîme malgré elle dans le doute et la peur. 

  2. Le Parisien
    par Pierre Vavasseur

    Un beau long-métrage sur l'état de la vie quand elle a fait son chemin. Si le personnage de Kate — impériale Rampling — est si fort, c'est par cette sensation d'étreinte intime, de saisissement implacable et sournois qui lui révèle une forme de défaite. 

  3. Les Echos
    par Olivier De Bruyn

    Avec un tel argument, beaucoup de cinéastes se seraient abîmés dans le pathos et les clichés psychologisants. Le metteur en scène évite ces pièges redoutables et signe un film qui, sous la haute influence du Bergman de « Scènes de la vie conjugale », se distingue par sa subtilité, sa pudeur, sa cruauté souterraine et son art de la suggestion.
     

  4. StudioCiné Live
    par Laurent Djian

    La scène finale, merveilleusement chorégraphiée, émeut et laisse le film en suspension. Au spectateur de conclure...

  5. Télérama
    par Pierre Murat

    C'est un film discret et terrible où le réalisateur a l'intelligence de faire du troisième âge non pas une génération molle et assoupie, mais ardente et tourmentée. 

  6. Les Inrocks
    par Romain Blondeau

    On retrouve dans 45 ans la signature de plus en plus affirmée du cinéaste, cette manière de figurer en quelques traits furtifs l’allégresse et la violence du sentiment amoureux, son beau sujet de prédilection.

  7. L'Express
    par Eric Libiot

    C'est sans doute un peu répétitif, mais le poison d'une jalousie fantomatique finit par se distiller doucement. Il faut être patient. La dernière scène est magnifique. 

  8. Metronews
    par Mehdi Omaïs

    (...) un drame bouleversant.

  9. Culture box by france Tv
    par Pierre-Yves Grenu

    Andrew Haigh (...) a fait le meilleur choix en invitant Charlotte Rampling et Tom Courtenay à rejoindre l'aventure. Tous deux sont remarquables, parfois bouleversants. Leur jeu est aussi sobre que la réalisation quasi ascétique.

  10. A voir à lire
    par Judith Godinot

    Que se passe-t-il une fois qu’un couple s’est marié et a eu beaucoup d ’enfants ? Au delà du conte de fées, Haigh livre une peinture fine de l’après, qui laisse un douce amertume dans le cœur.

  11. Fiches du cinéma
    par Marine Quinchon

    (...) un film solide, élégant et touchant sur les rapports amoureux.

  12. Nouvel Obs
    par La rédaction du Nouvel Obs

    (...) le film réussit à ne pas verser dans la sentimentalité qui le guette.

  13. Libération
    par Clémentine Gallot

    La crise conjugale est ainsi arbitrée par cette révélation jetant sur cette union de longue durée un soupçon que le cinéaste manie avec doigté, même si l’on sent parfois trop à quel point celui-ci marche sur des œufs.

  14. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    Pressentie pour remporter l’Oscar du meilleur rôle féminin, Charlotte Rampling est absolument bouleversante en épouse tenaillée par la jalousie alors qu’elle s’apprête à fêter ses noces de vermeil. 

  15. MyTF1News
    par Romain Le Vern

    Même si on ne s'ennuie pas complètement, on rajouterait bien un peu de sel.    

  16. Le JDD
    par Alexis Campion

    Moins bavard mais pas moins viscéral ni intimiste, ce nouveau face-à-face ouvre une tout autre partition, où les silences et les doutes d’amants âgés prennent une dimension existentielle pour le moins chargée.