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Lucien Jean-Baptiste avait démontré qu’il aimait le comique de situation avec La première étoile, film au demeurant un peu surestimé. Donc, après « la famille noire à la neige », voici « le blanc aux Antilles ». Le blanc ? Oui, le blanc. Son personnage, Patrick, après des années passées dans la métropole, a perdu son âme antillaise, c’est donc en blanc qu’il débarque sur le sol martiniquais et qu’il va apprendre à redevenir noir, c’est-à-dire généreux, extraverti et faussement candide. L’idée, qui fait penser à Case départ, est ici exploitée avec un sérieux inattendu et sans trop de concessions au politiquement correct. Plongé dans une ambiance de carnaval (l’action se situe pendant Mardi Gras, fêté durant quatre jours aux Antilles), le héros va se perdre puis se retrouver, flanqué d’un sidekick épuisant déguisé en drag-queen. Ce dernier est le Jar Jar Binks du film, autrement dit son talon d’Achille.
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Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Dans "La première étoile", Lucien Jean-Baptiste surfait subtilement sur les clichés et déclenchait l'émotion. Ici, c'est l'inverse. (...) Le cinéaste se prend parfois au sérieux tout en tombant à côté de la plaque.
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Bien sûr, le film reprend le trajet maintes fois parcouru de l'homme qui retrouve le lieu de ses origines, mais ce schéma est l'objet de tant d'effractions, d'irruptions, qu'on finit par l'oublier pour se laisser aller au plaisir de la divagation.
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Entre humour, jubilation, émotion et gravité, ce film porte un regard sensible sur la question des préjugés communautaires et des racines culturelles. Dommage que le scénario s'égare un peu dans des séquences carnavalesques assez anecdotiques.
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Un film sympathique au scénario parfois bancal.
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Une tambouille de clichés.
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Même si cette comédie de Lucien Jean-Baptiste et Philippe Larue évite - plus ou moins - les clichés touristiques sur les Antilles, on s'ennuie gentiment : le retour aux sources et aux " vraies " valeurs familiales reste trop prévisible.
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Ramené de force au chevet de sa mère, un Antillais embourgeoisé doit retrouver le corps de celle-ci, mystérieusement disparue quelques minutes après sa mort. En résulte une comédie initiatique aux leviers attendus : running gags en rafales, humour communautaire, exaltation du bon sens près de chez vous, avec le bling-bling parisien en contre-modèle. Hormis quelques bonnes choses (...), tout cela demeure franchement brinquebalant – l’interprétation, surtout. Franchement, on était en droit d’attendre mieux du réalisateur de « la Première Etoile »