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Un film à la mise en scène méticuleuse autour du couple et de ses possibilités.
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Le premier film de fiction de Nobohiro Suwa, avant M/other et H/story. Captivant et intrigant.
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Le délitement progressif d’un couple, écrasé par le poids des exigences sociales de la société japonaise. Aride et tragique.
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Un drame en huis clos où le cinéaste, entre acmés de violence et silences douloureux, capte en creux et de manière intuitive l’écho étouffé de l’agonie des sentiments.
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Le résultat est impressionnant : il est parvenu à filmer le processus inexorable des disputes qui s'enveniment, l'enfermement dans une relation mortifère à laquelle l'un comme l'autre sont accros et l'enfoncement vertigineux dans la dépression. Attention à l'effet contagieux sur d'autres couples !
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Un étonnant théâtre de la cruauté, au minimalisme fiévreux, qui ausculte les rapports de force dans le couple et la peur du désamour.
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Un homme, une femme, des complications : le très beau premier film inédit du réalisateur d’H Story.
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Ce qui émeut dans ce cinéma, c'est moins la situation exposée - souvent dramatique pourtant, étant donné que tous ces récits partent d'une crise, un manque que l'on ne comblera jamais - que le gouffre des jeux d'abyme offerts par la mise à disposition du travail de la mise en scène.
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Détail accessoire par rapport à l'escalade conflictuelle entre deux êtres incapables de communiquer. Un film à l'os.
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De séquences faussement anecdotique en tensions paroxysmiques, Suwa filme moins la crise que sa sédimentation, son ressac, ses acrimonies silencieuses...
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Suwa cherche à casser sans tous casser : l'espace, la narration, le jeu d'acteur, la présence de la caméra. Le film fut tourné en quelques jours, à peu près sans scénario, avec un seul objectif de caméra, en équipe réduite (...) Il est parsemé d'interventions qui font ostensiblement signe vers le cinéma moderne (...)
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Suwa documente tout autant son propre rapport aux acteurs que celui de deux personnages en mal d’aspirations, en un intime dialogue circulaire qui irrigue tout le film. Une belle promesse qui, depuis, tient toujours.
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Le cinéma de Suwa se dessine comme une série de variations sur les mêmes thèmes (avec, au centre toujours, le couple), et les mêmes motifs (la séparation, et le fameux slash, "/", qui coupe régulièrement en deux les titres). 2/Duo ne fait pas exception.
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Le Japonais Suwa éclaire la relation de couple à la lumière des passions amoureuses.
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Portrait entièrement improvisé d'un couple à la dérive, "2/Duo" est un essai plutôt stimulant, bien qu'un peu inégal.
2/Duo