TF1 diffuse à 20 h 50 Les Bronzés font du ski. Sortie en 1979, cette comédie est devenue culte grâce à quatre scènes inoubliables dont Télé 7 Jours révèle les secrets de fabrication...
TF1 diffuse à 20 h 50 Les Bronzés font du ski. Sortie en 1979, cette comédie est devenue culte grâce à quatre scènes inoubliables dont Télé 7 Jours révèle les secrets de fabrication... Jérôme et le cochon anémié"Ce cochon fait de l’anémie ? Mais bouffez-le !" hurle, excédé, le docteur Jérôme Tarayre à l’attention d’un couple d’agriculteurs désolés… "Je ne fais pas les bêtes !", vocifère le médecin joué par Christian Clavier. Pour cette scène, qui a fait pleurer de rire la France entière, la production du film débauche deux paysans savoyards qui prêtent "Copain", un mâle âgé de trois ans. "La séquence étant tournée dans un appartement loué à Val d’Isère, il était exclu d’avouer au propriétaire la présence d’un cochon de ferme dans ses murs" se souvient Patrice Leconte. L’animal, qui pèse plus de 100 kilos, est acheminé sur place dissimulé dans une malle de costumes portée par quatre assistants. Le vétérinaire qui l’a endormi prévient le réalisateur : la piqûre de somnifère fera effet 52 minutes... Pas une de plus ! Et gare au réveil du goret, qui sortira agressif de sa léthargie. C’est donc un Christian Clavier stressé qui tourne la scène, face à la bête qui commence à se réveiller en grognant. "Christian hésitait entre la terreur et les fous rires" se remémore, encore amusé, Patrice Leconte. Jean-Claude Dusse coincé sur son téléskiCette séquence est tournée le soir, après 18 heures, par une température de -10 degrés, dans un vent glacial. Au départ, le scénario prévoit que Michel Blanc fredonne "Etoiles des neiges", chanson des années cinquante de Jacques Plante sur une mélodie de Franz Winckler. Mais pour éviter de payer des droits aux héritiers, Thierry Lhermitte et Gérard Jugnot, co-scénaristes du film avec Leconte, modifient le texte original qui devient : "Quand te reverrai-je, pays merveilleux, où ceux qui s’aiment, vivent à deux."Le "planté de bâton" !Le skieur chevronné, amateur de vin chaud, qui exhorte Jean-Claude Dusse à travailler son "planté de bâton" est un réel moniteur savoyard travaillant à Val-d’Isère, Fernand Bonnevie. C’est Stéphane Clavier, frère de Christian, lui-même moniteur de ski, qui l’a présenté à son oncle Yves Rousset-Rouard, le producteur du film. "Pour que Michel Blanc puisse lui "planter" son bâton de ski en haut du dos, on lui a fixé au préalable une grosse plaque de polystyrène sous sa combinaison" témoigne Patrice Leconte. Après cette séquence, Fernand Bonnevie est allé boire un vin chaud, hilare, dans un bar de la station, avec son bâton de ski toujours planté dans le dos...L’eau de vie qui tue...La scène mythique de la dégustation de la "liqueur de crapaud", avec un batracien dans la bouteille, a été recommencée vingt fois ! Motif : Jean-François Robin, le chef opérateur, est pris de fous rires compulsifs chaque fois qu’il cadre les grimaces de Jugnot et Blanc. "Il pleurait tellement de rire qu’il ne parvenait plus à tenir sa caméra" se souvient, encore ému aux larmes, Patrice Leconte.Jean-Baptiste Drouet de Télé 7 Jours
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