L'acteur, invité du Grand Journal en compagnie d'Adèle Exarchopoulos, a évoqué Les Anarchistes d'Élie Wajeman à quelques jours de la sortie du film.
Difficile aujourd'hui d'imaginer tandem plus glamour dans la jeune garde du cinéma français. À l'affiche des Anarchistes, évocation des milieux anars du Paris de la fin du XIXe siècle, Tahar Rahim et Adèle Exarchopoulos étaient les invités du Grand Journal de Canal+ hier soir pour répondre aux questions de Maïtena Biraben et son équipe.
Dans ce film présenté en ouverture de la sélection de la Semaine Internationale de la critique au dernier Festival de Cannes, l'une incarne une des militantes d'une cellule anarchiste qu'infiltre le brigadier Jean Albertini, incarné par Tahar Rahim, qui va peu à peu se laisser entraîner par l'idéologie des gens qu'il rencontre. Un film qui de l'avis de ses acteurs, ouvre derrière le genre du film d'époque une réflexion sur la jeunesse contemporaine : "Même sur des questions amoureuses, il y a des problématiques intemporelles et universelles", ajoute la révélation de La vie d'Adèle.
"Il y a une espèce d'écho moderne dans le questionnement de ces jeunes, renchérit Tahar Rahim. C'est cette modernité-là, même dans les sentiments d'amitié et tout ce qui se passe, qui nous a donné envie". Les deux acteurs ne manquent en tout cas pas de louanges l'un pour l'autre : "On a une sorte de connexion de rythme, d'improvisation dans le moment d'une scène", explique Adèle, immédiatement appuyée par son partenaire : "Tout d'un coup, vous avez confiance en quelqu'un et vous avez cette générosité de jeu, le sentiment de parler le même langage de cinéma, de comédie".
L'interview complète de Tahar Rahim et Adèle Exarchopoulos est disponible sur le site de Canal+.
La bande-annonce des Anarchistes, en salles mercredi prochain :
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