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Lors d'une tribune dans le magazine Marianne, Natache Pologny se justifie sur son tweet en écho avec l'affaire Leonarda qui a fait polémique. L'occasion de régler ses comptes et de promettre de continuer à rire de tout.

Après la tempête, les explications. La semaine dernière, le 1er novembre, Natacha Polony provoquait un tollé en publiant un tweet jugé douteux par bon nombre en lien avec l'affaire Leonarda. La chroniqueuse de Laurent Ruquier dans On n'est pas couché avait publié la photo d'une Rom assise en haut des marches d'une bouche de métro avec comme commentaire: "Leonarda de retour en France pour la fashionweek...". Assez pour provoquer une forte vague d'indignation dans les médias. Mais si la journaliste s'était empressée de s'excuser de manière laconique, "Bon, une photo insolite envoyée par un ami et un trait humour pas très drôle. C'est tout", elle n'a visiblement guère goûté à ce déferlement de critiques à son égard.Aujourd'hui, la journaliste d'Europe 1 se justifie donc dans une longue tribune que l'on peut retrouver dans le magazine Marianne. Elle revient sur cet épisode: "Aussitôt, ce fut un embrasement. Un embrasement d'autant plus consternant que ce tweet passait pour le scandale médiatique du jour, alors que, franchement... mais chacun est libre de choisir ses priorités (...) Plaisanter est interdit à certains. Parce qu'il n'aura échappé à personne qu'en matière de blagues sur Léonarda, les humoristes et les dessinateurs de presse (autant que la masse des anonymes qui fréquentent le net) se sont déchaînés. Tout y est passé, de son physique aux préjugés les pires sur les Roms. Mais ils sont humoristes. Ils ont le droit. Une journaliste n'a pas la même position" écrit-elle, évoquant également un "déferlement de violence, parfois de haine et d'insultes".Natacha Polony revendique par la suite son droit à l'humour, confessant un goût prononcé pour l'humour acide, voire acerbe: "Je ne vous laisse pas le monopole du rire, parce que je ne vous laisse pas le monopole du coeur. Et je ne vous laisse pas non plus la facilité de me faire entrer de force dans votre clivage gauche-droite que je récuse parce qu'il est aussi obsolète que vos fantasmes anti fascistes. Je continuerai donc à rire de tout à conscience déployée, de peur d'être obligée d'en pleurer, à ne pas me croire si importante que je ne puisse plaisanter et à ne pas m'excuser de chérir la France, son histoire, ses paysages, et tous ceux, d'où qu'ils viennent, qui l'aiment assez pour vouloir en perpétuer l'âme", conclut-elle. A noter que Natacha Polony sera ce soir l'invitée d'Antoine de Caunes dans Le Grand Journal sur Canal+.