Mais où est donc passé Paul Hogan ? Devenu une star internationale grâce à Crocodile Dundee (1986) rediffusé ce soir à 20h50 sur W9, le comédien australien n'a pas su transformer ce succès en vrai rampe de lancement pour sa carrière. Après Crocodile Dundee II sorti en 1988, deux ans après le premier opus, il fait un certain nombre de choix qui lui coupent l'herbe sous le pied. Refusant que son rôle dans Crocodile Dundee l'enferme dans un unique style de films, il refuse ensuite tous les personnages de commandos, soldats ou héros badass. Mais la plus grosse erreur de sa carrière, celle dont il doit encore se mordre les doigts aujourd'hui, est sans nul doute lorsqu'il a opposé un non catégorique à Jerry Zucker qui lui a offert le premier rôle de Ghost nommé à l'Oscar du meilleur film en 1991. Tout comme John Travolta, Tom Hanks, Kevin Bacon, Mel Gibson ou encore Nicolas Cage, Paul Hogan ne misait pas un kopeck sur ce personnage de fantôme. Contrairement à Patrick Swayze qui accepta ce rôle qui confirma son statut de sex symbol et acteur à suivre à Hollywood.Paul Hogan préféra à la place tourner Un ange... ou presque de John Cornell. Un long métrage qui suit un truand qui, après avoir perdu la vie en sauvant un enfant, et ce quelques heures à peine après sa sortie de prison, revient sur Terre envoyé par Dieu pour aider les âmes en difficulté. Un film qui fut un échec critique et public.Après le succès Crocodile Dundee, Paul Hogan disparaît presque complètement du grand écran. Seules apparitions au compteur : en 1994 dans Jack l'éclair, en 1996 dans le film Flipper ou encore en 1998 dans la série Floatting Away. Il retrouve en 2001 Michael J "Crocodile" Dundee, le personnage qu'il voulait faire oublier, dans Crocodile Dundee III. Il tourne ensuite dans Strange bedfellows (Étranges compagnons de lit en VF) en 2004 et dans Charlie & Boots (2009). Rien qui n'ait vraiment affolé les compteurs. Le succès aurait-il été au rendez-vous s'il avait donné son feu vert pour Ghost ?
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