Poète, écrivain, scénariste, il n'aborde le cinéma qu'à l'orée de sa quarantième année. Il participe en 1939 à la réalisation d'Un été de feu (Ohnivé léto) avec Frantiek ap et à celle des Garçons sur la rivière (Kluci na ece, 1944) avec J. Slaviek. Le Fleuve enchanteur (eka aruje, 1945) annonce un auteur lyrique attentif à la beauté de la nature et à la délicatesse des sentiments. Ses biographies romancées (celles du musicien Slavík, du peintre Ale, de l'inventeur Boek, de l'écrivain Jirásek, du compositeur Smetana) sont baignées de lyrisme, tendance qui s'accompagne encore dans la Lune sur la rivière (Msíc nad ekou, 1953) et la Brise argentée (Stíbrny vítr, 1954). Krka après l'adaptation à l'écran de l'opéra Dalibor (1956) aborde un sujet contemporain : Hic sunt leones (Zde jsou lvi, 1960) mais des critiques violentes l'obligent à abandonner cette nouvelle direction. Il suit son chemin parallèlement à l'éclosion de la « nouvelle vague » et revient à ses thèmes favoris de la première période dans les Eaux printanières (Jarní vody, 1968).