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Le portrait tendre et pathétique de vingtenaires au bord de la crise de nerfs.

Jeremy, 25 ans, revient d'un long séjour aux Etats-Unis avec sa petite-amie, Julie, quand tout à coup, elle le quitte. Ils sont ensemble depuis le lycée. Neuf ans d'amour, de complicité, de projets, réduits en miettes en quelques secondes, dans le hall d'un aéroport. Le monde de Jeremy s'écroule, alors qu'autour de lui, ses amis avancent, s'installent... en apparence.

Cette scène d'ouverture complètement choc donne le ton de ce que sera Vingt-Cinq, nouvelle dramédie d'OCS, créée, écrite et interprétée par Bryan Marciano, produite par Géraldine Nakache, et présentée en mai dernier au Festival Séries Mania, en avant-première, au cours du "Marathon comédie". 5 minutes de rupture totale, cinglante, dévastatrice, qui enveloppent d'emblée la série dans une ambiance pathétique au possible, un peu gênante, mais tellement attachante.

Autour du "Droopy" central, qui traîne sa misère et son mal-être, viennent se greffer une multitude de seconds rôles fantastiques, à commencer par le pote relax et débrouillard, qui multiplie les petits boulots à la con ("témoin dans pour saisie d'huissier", c'est fort), mais aussi le pote qui "a toujours envie de baiser" ou celui qui s'est installé trop vite, en banlieue, dans une maison, un futur mariage et une vie déjà déprimante.

Parce que vingt-cinq ans, c'est aujourd'hui le véritable moment du passage à l'âge adulte. Celui où, après avoir fini ses études, après avoir voyagé, après avoir profité, il faut se mettre le nez dans la réalité. La chiante, banale et pas tous les jours funky vie quotidienne. Entre défis et nouvelles envies, notre bande de Friends parisiens, franchement losers sur les bords, va bien morfler, mais avec une sincère bienveillance qui crève l'écran.

Vingt-Cinq - saison 1 - sortie ce jeudi 25 octobre sur OCS.