Jack Reacher cogne toujours aussi fort dans une saison 2 toujours plus explosive, adaptant le 11e roman de la saga. Vous avez mieux à faire ?
La saison 1 de Reacher avait surpris tout le monde sur Prime Video. La série adaptée de la saga de Lee Child avait quelque chose de réconfortant. À l’opposé des héros tourmentés ou fracassés qui pullulent à l’écran (oui, on pense fort à Harry Bosch ici), ce Reacher-là n’avait ni regret ni remord, et ne s’embarrassait jamais de cas de conscience. Il agissait – ou, pour être plus précis, balançait des torgnoles sans prévenir. Et comme pour accentuer son côté old school, la série adoptait un format en voie de disparition : le récit épisodique.
Après l’essai raté de Tom Cruise, Prime venait donc de trouver la formule magique pour rendre justice aux bouquins bien noirs et bien serrés de l’Anglais Lee Child. Mise en scène sans fioriture, fantasme macho cool incarné par un acteur suprême (Alan Ritchson), Reacher - saison 1 avait offert aux fans de polar leur shoot de violence et d’enquête badaboum.
Bonne nouvelle : la saison 2 commence sur la même dynamique. L’ouverture dit tout : alors qu’il cherche à retirer du cash, Reacher constate que la femme avant lui sanglote devant la tirette. Monologue aussi discret que cryptique ("C’est le van noir à ma gauche ?", "Des flingues ?") et c’est parti : l’armoire à glace se dirige vers la bagnole, explose la vitre à main nue avant de massacrer le méchant.
Les trois épisodes qu’on a vus sont de ce niveau. Jack Reacher enquête sur une série de meurtres décimant son ancienne compagnie. Hardboiled mais étonnamment de gauche (l’armée est un repaire de fachos ou de types zélés sans cervelle), un peu d’humour mais zéro ironie : un plaisir coupable qui ne se refuse pas.
Reacher saison 2 : 3 épisodes dispo le 15 décembre sur Prime Video, puis un épisode par semaine tous les vendredis
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