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Le showrunner vient d’ouvrir sa boite à souvenirs dans une autobiographie à paraitre (Truth is a total defense). Visiblement le papa de NYPD Blue n’a pas vraiment apprécié David Caruso…

Steven Bochco -un nom qui claque aux oreilles de tout fan de séries – va bientôt publier ses mémoires  intitulées Truth is a total defense.  Dire que l’homme qui fut certainement, en partie, à l’origine du renouveau actuel des séries télé a des choses à raconter (et qu’il les raconte bien) est un euphémisme.

Rappelez-vous : Steven Bochco, c’est l’homme derrière Capitaine Furillo (Hill Street Blues)en 1981. Il en est le co créateur, scénariste et producteur.  6 ans après il crée pour NBC, La Loi de Los Angeles(1986-1994), série avec laquelle il se fait définitivement un nom, avant bien sûr  New York Police Blues (NYPD Blue) en 1993, son chef d’œuvre, la consécration. 
En 12 saisons (1993-2005), NYPD Blue va révolutionner la narration télévisuelle et relayer les séries policières traditionnelles au rang d’antiquités. Le quotidien d’un commissariat de Manhattan, comme on ne l’avait jamais vu et comme on ne le reverra sans doute jamais plus.

 

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Derrière la belle histoire, il y a malheureusement comme souvent, un côté sombre du fait des demandes de diva de son acteur principal : David Caruso (du moins pendant les deux premières années du show) sur lequel Steven Bochco s’épanche dans son autobiographie. Vingt-trois ans après, il n’a rien oublié

Le Hollywood Reporter vient de publier les bonnes feuilles le long desquelles on découvre que le futur (à l’époque) Horatio Caine des Experts Miami, avait mis une sale ambiance sur le plateau du temps de son interprétation de John Kelly  New York Police Blues.  

Il raconte qu’en dépit de sa réputation d’acteur difficile et insatisfait, il avait tenu à engager David Caruso pour son jeu. "Caruso était un toujours insatisfait, mais il était aussi formidable dans le rôle".
Malheureusement, cette décision ne fut pas sans conséquences : "Le comportement de Caruso a été, tout simplement, un cancer pour la série. Émotionnellement, personne  ne pouvait le suivre. Volatile, de mauvaise humeur ou maussade selon les jours […] La plupart des gens ne fonctionnent pas bien dans un environnement dysfonctionnel, mais Caruso aimait ça  parce qu'il était la source de tout le mécontentement, et que cela  lui procurait un certain pouvoir." 

 

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Au point qu’avant le tournage de la deuxième saison, "Caruso voulait casser son contrat" mais Bochco a refusé et menacé de le poursuivre. Leur relation s’est vite envenimée et l'agent de Caruso lui a présenté une liste de demandes en vue de renégocier ce contrat. 
Steven Bochco  se rappelle que ce nouveau contrat portait principalement sur :

"Premièrement : 100,000 $ par épisode. Deuxièmement : le vendredi off. Troisièmement : une caravane de 11 mètres de long. Quatrièmement : une équipe dédiée, affectée à sa carrière, qui nous coûtait 1000 $ par semaine. Cinquièmement, deux suites d'hôtel à New York quand nous tournions là-bas plus une douzaine de billets d'avion première classe. Et enfin, Caruso voulait avoir une équipe de sécurité supplémentaire pour le protéger de son public".

Finalement, le showrunner a choisi de laisser Caruso  s’en aller de la série, une fois les quatre premiers épisodes de la deuxième saison en boite. "Quand il eut  fini la dernière scène du quatrième épisode, il se retourna sans un mot et quitta le décor, le plateau, et la série. […] Il n'a pas dit un seul mot de remerciement ou un au revoir à ses camarades de jeu - rien."