Douze ans après la fin de Buffy contre les vampires, James Marsters revient sur ses années de gloire et de décoloration dans le rôle de Spike. Vampire qu'il interpréterait bien sur grand écran, d'ailleurs.
Invité au Comic Con de Paris les 24 et 25 octobre dernier, l'acteur de 53 ans a encore beaucoup de choses à dire sur la série qui a fait son succès.
Diffusée entre 1998 et 2003, Buffy contre les vampires a abordé, comme la plupart des séries de l'époque, de nombreux thèmes universels (l'adolescence, l'amour, la mort) et James Marsters se dit aujourd'hui "fier" d'avoir pu participer à cette grande aventure de vampires : "Le thème de Buffy contre les vampires était : comment survivre à l'adolescence en réalisant que le monde n'est pas parfait, que vos parents ne savent pas vraiment de quoi ils parlent et que vos profs ne comprennent pas vraiment ce qu'ils tentent de vous enseigner.Comment vous réalisez ça et vous n'abandonnez pas ? C'est un thème très puissant qui va au delà de l'adolescence. La série a été créée pour les ados mais a trouvé un public bien plus large. Je suis fier de Buffy", explique l'acteur au micro de Télé Loisirs.
Et si à l'époque "Ça n'a pas été facile de faire cette série" - on surnommait alors le show "Buffy : la tueuse de week-ends", les conditions de tournage étaient difficiles (de "16 à 18 heures de travail, jusqu'à 20 heures parfois") - aujourd'hui James Marsters n'est "pas surpris que la série soit encore regardée aujourd'hui" : "Je me doutais déjà à l'époque qu'on tournait une série qui allait devenir culte,", confie-t-il encensant également le travail de Joss Whedon, créateur du show, dans les colonnes de Konbini et révèle même être prêt à payer le réalisateur américain pour jouer dans un film Buffy si un jour l'idée lui prend : "S’il veut faire un film Buffy un jour, je serai partant à 100%, je paierai même pour jouer dedans (rires). Par contre, je pense que ce serait compliqué de reprendre mon rôle de Spike. C’est un vampire qui ne vieillit pas. Je ne pourrais pas jouer ce rôle je pense", reconnait-il néanmois.
Et pour ceux qui en doutent encore, James Marsters le répète : "Cette série était absolument géniale".
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