En juin 2013, la star hollywoodienne Scarlett Johansson - vue récemment dans Captain America : le soldat de l'hiver et bientôt dans Under the Skin - portait plainte contre l'écrivain français Grégoire Delacourt, dont le dernier roman - La première chose qu'on regarde - mettait en scène la star hollywoodienne (en fait, son sosie) pour, selon l'auteur, un hommage à sa beauté fantasmatique.Mais la jeune femme de 29 ans, aujourd'hui enceinte de son premier enfant, n'avait pas apprécié être le centre d'intérêt de cette fiction, et elle avait alors décidé de porter plainte contre l'éditeur français J.C. Lattès, maison qui a édité le roman de l'écrivain qui se faisait donc reprocher d'avoir utilisé l'identité de l'actrice pour en faire la muse de son ouvrage.Ce procès pour "violation et exploitation frauduleuse des droits de la personnalité" connaîtra son audience demain devant le Tribunal de Paris qui jugera cette affaire pour laquelle l'actrice demande une forte réparation. Son avocat, Maître Toledano, confirme que la star poursuit la maison d'édition pour "l'exploitation frauduleuse et illicite de son nom, de sa notoriété et de son image au mépris de ses droits de la personnalité pour les besoins de la commercialisation et de la promotion d'un ouvrage qui contient de surcroît des allégations attentatoires à sa vie privée."Dans ce roman de fiction, la star de Avengers et Match Point traverse la Somme (le département français) et trouve refuge une nuit chez un garagiste qui n'est autre que son plus grand fan, avant que l'on ne découvre plusieurs dizaines de pages plus tard qu'il s'agit en fait d'un sosie de la star. Cet imbroglio n'empêchera cependant pas le garagiste de tomber amoureux du sosie de Scarlett.Grégoire Delacourt, interrogé sur cette affaire au micro de RTL l'été dernier, avait lâché avec une pointe d’ironie : "On reste sans voix ! Je m'attendais plutôt à ce qu'elle me donne rendez-vous pour prendre un café. C'est un peu flippant de se dire que quand on parle d'un personnage dans un roman, la justice peut s'en mêler, c'est assez triste." Il défendait ainsi son livre, précisant qu'à travers son récit, sa première motivation était de rendre "hommage à sa beauté, à son intelligence, à sa filmographie", avec "une vraie histoire d'amour, avec des vrais personnages romancés".Pour cette utilisation de son nom, la belle Scarlett Johansson demande solidairement à l'écrivain et à l'éditeur 50 000 euros de dommages et intérêts, ainsi que l'interdiction de la cession des droits de reproduction et d'adaptation de l'ouvrage et toute utilisation non autorisée de son nom.Pour la partie adverse, Maître Veil, qui s'occupe des intérêts de J.C. Lattès, cette démarche de la part de l'actrice est "tout à fait scandaleuse. C'est une démarche littéraire, pas mercantile, elle n'a pas été employée comme un produit".L'audience se déroulera demain devant la 17e chambre civile du Tribunal de Grande Instance de Paris.
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- PHOTOS - Scarlett Johansson : son procès contre un écrivain français débute demain
PHOTOS - Scarlett Johansson : son procès contre un écrivain français débute demain
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